Tennis : Novak Djokovic prêt à rater Roland-Garros

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Lors d’une interview accordée à la BBC, Novak Djokovic a assuré être prêt à rater des tournois du Grand Chelem plutôt que de se faire vacciner.

Un peu moins d’un mois après avoir été expulsé du sol australien en raison de sa situation vaccinale, Novak Djokovic a tenu à clarifier la situation lors d’un entretien avec la BBC. Il en a profité pour s’exprimer sur la situation qu’il a traversé en Australie en pensant bénéficier d’une exemption médicale après avoir été testé positif à la Covid-19. « Je comprends les critiques, je comprends que les gens aient sorti différentes théories sur la chance que j’ai eue (d’avoir le Covid en décembre) ou à quel point c’était pratique. Mais personne n’est chanceux ou trouve ça pratique d’attraper le Covid. Je prends cela très au sérieux », a-t-il révélé.

Durant cette entrevue, le natif de Belgrade assure ne pas être anti-vax mais désire que l’on laisse la liberté aux citoyens de se faire vacciner ou non. « Je n’ai jamais été contre la vaccination, assure-t-il, confirmant qu’il avait reçu des vaccins dans son enfance. Je comprends que dans le monde, on essaie de faire de gros efforts pour gérer ce virus […] Mais j’ai toujours soutenu la liberté de choisir ce que vous mettez dans votre corps. »

Pas de Roland-Garros en 2022 ?

Au cours de l’interview, Novak Djokovic confirme ne pas avoir reçu de doses de vaccin et ne pas en vouloir. Il avance également être prêt à sacrifier les plus gros tournois de la saison tels que Roland-Garros et Wimbledon notamment. Il se dit aussi apte à faire une croix sur le record de Grand Chelem (il en possède 20, un de moins que Rafael Nadal) : « Parce que les principes de prise de décision concernant mon corps sont plus importants que n’importe quel titre ou quoi que ce soit d’autre, justifie-t-il. J’essaie d’être en phase avec mon corps autant que possible. »

Malgré tout, il entrouvre la possibilité d’être vacciné à l’avenir dans le but de mettre fin collectivement à la Covid-19. Le tennisman serbe est inscrit à l’ATP 500 de Dubaï, prévu fin février. Dans ce pays, la vaccination est facultative. En revanche, il risque de ne pas pouvoir concourir au Master 1 000 de Monte-Carlo, qui exige un schéma vaccinal complet.

Pierrick Bastide