Tennis : Édition record pour l’Open Brest Crédit Agricole

Open Brest-Crédit Agricole

Avec près de 3000 spectateurs de moyenne par jour, et plus de 20 000 visiteurs tout au long de la semaine, l’Open Brest Crédit Agricole a vécu une édition incroyable.

Richard Gasquet, Pierre-Hugues Herbert, Fernando Verdasco, Arthur Rinderknech ou Hugo Gaston incarnaient les têtes d’affiche de cette édition, orchestrée par le directeur sportif Arnaud Clément, successeur de Nicolas Escudé. Savant mélange d’expérience et de jeunesse, l’Open Brest Crédit Agricole a une nouvelle fois symbolisé ce tremplin possible pour les futurs grands. Holger Rune, Luca Van Assche ou Brandon Nakashima se sont tous mis au diapason pour tenter de créer la sensation, alors que leur carrière débute tout juste. C’est donc à Brest que le public a pu découvrir ceux qui demain feront le tennis international, le tout à des tarifs plus qu’abordables.

Le triomphe de Nakashima en simple

Au terme d’une riche semaine de tennis, les Français Sadio Doumbia et Fabien Reboul remportent le tournoi de doubles, submergés par l’ambiance électrique de la Brest Arena samedi. Le public, au rendez-vous toute la semaine, a pu dimanche assister à la finale entre Brandon Nakashima et Joao Sousa. Et c’est Nakashima, tête de série numéro 4, 20 ans, qui soulève le trophée au terme d’un match maitrisé (6-3, 6-3). Tout au long de cette sixième édition, l’Américain n’aura pas perdu un seul set.

1 900 billets vendus dès le lundi

« On est obligés de faire le lien avec la qualité du plateau », explique Arnaud Clément, directeur sportif du tournoi. « J’ai joué beaucoup de tournois dans ma carrière, le lundi et mardi c’est souvent mort. Avoir dès le lundi 1 900 billets vendus, les gens ont bien vu qu’il y aurait de la qualité dès les premiers tours, et qu’il ne fallait pas attendre les quarts de finale pour avoir les gros matchs. Les joueurs ont tous fait la remarque, certains ne connaissaient pas Brest et ont été impressionnés par l’Arena, avant de l’être par le public. C’est quelque chose qui les marque. Le rôle de directeur sportif est multiple. En quelques heures je me suis senti intégré dans la dynamique de l’équipe. Je ne suis quasiment jamais intervenu auprès de l’organisation parfaite, je n’avais rien à redire. C’était top, je me suis éclaté toute la semaine avec ces matchs, et au gré des rencontres que j’ai pu faire. Quand on voit que le public vient et qu’il est satisfait, on se dit qu’on a réussi. »