Surf : Le retour des surfeuses à Teahupoo

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Seize ans après la dernière compétition de surf féminin sur la vague de Teahupoo, le circuit mondial est de retour sur le spot de Tahiti.

Du 11 au 21 août, surfeurs et surfeuses se mesurent à l’ogre de Teahupoo. Une première depuis 2006. Ils ont toutes et tous en tête la qualification pour les play-offs du 8 au 16 septembre à Trestles en Californie. Quatre Français disputeront la victoire sur le spot tahitien.

Le surf vers plus d’égalité

Depuis 2019, l’égalité des prize money entre les hommes et les femmes est de vigueur sur les compétitions du Championship tour, organisé par la World Surf League, la première ligue professionnelle américaine à instaurer cette égalité salariale. Après deux ans d’annulation du circuit mondial, la World Surf League a instauré un calendrier commun des compétitions. C’est ainsi que les surfeuses retrouvent, 16 ans après l’arrêt des compétitions féminines, la vague tahitienne. Une décision qui va permettre aux sportives de s’affronter sur ce spot avant les Jeux Olympiques de Paris 2024, dont les épreuves de surf se dérouleront à Teahupoo.

Quatre Français en lice

Côté masculin, Michel Bourez et Kauli Vaast représenteront la France. Le premier, qui concourt en Challenger Series depuis son retour de blessure en juillet, a reçu une Wildcard pour participer à la place de l’Américain John Florence, blessé. Kauli Vaast s’est qualifié en remportant les trials, malgré un vent onshore empêchant les surfeurs d’étaler leur science du tube. Il sera opposé au numéro 1 mondial Filipe Toledo et à Nat Young, s’il n’y a pas de changement.

Chez les femmes, la Tahitienne Vahine Fierro, qui a reçu une Wildcard, sera attendue. Elle est sûrement la surfeuse ayant le plus d’entraînement sur cette vague capricieuse. Elle pourra se mesurer aux meilleures mondiales sans la pression du résultat. Présente aussi, Johanne Defay, numéro 2 mondiale, qui a déjà sécurisé sa place pour les play-offs. Elle aura comme objectif de conserver sa place pour assurer le podium, mais aussi de découvrir le spot qu’elle n’a appréhendé que lors d’un stage de l’équipe de France en février 2020.

Solenn Ravenel