Stéphane Houdet : « J’ai d’excellents souvenirs à Tokyo »

Stephane HOUDET of France during the third round of Roland Garros at Roland Garros on June 5, 2021 in Paris, France. (Photo by Matthieu Mirville/Icon Sport)

Stéphane Houdet, déjà double champion paralympique, peut entrer un peu plus dans la légende de son sport lors des Jeux paralympiques de Tokyo. Le tennisman de 50 ans, qui fait toujours partie des meilleurs mondiaux en simple et en double, a en plus vécu une belle expérience dans la capitale japonaise.

Il est Français, et il a remporté plus de tournois du Grand Chelem que Novak Djokovic, Roger Federer ou Rafael Nadal. Difficile à croire, tant le tennis tricolore est en souffrance en ce moment, mais en tennis-fauteuil, Stéphane Houdet porte haut les couleurs de la France. Le tennisman de 50 ans a également à son palmarès deux titres paralympiques en double, à Pékin en 2008 et à Rio en 2016. Aux Jeux Paralympiques de Londres, il est monté deux fois sur le podium (médaille d’argent en simple, médaille de bronze en double). Stéphane Houdet visera la passe de cinq à Tokyo dans quelques semaines, pas perturbé par le report et la crise sanitaire. « Concernant le fait de ne pas pouvoir jouer au début de la crise sanitaire, c’était un cadeau pour moi car j’étais blessé pour la première fois de ma carrière. Le début, c’était donc de la convalescence, et ensuite, de la découverte de différentes activités. Je me suis amusé à faire beaucoup d’autres choses, en particulier de la peinture. Ça m’a tellement plu que je continue. Cela a aussi permis de s’entraîner un peu plus », explique-t-il. Toujours positif, Stéphane Houdet a vécu quelques moments exceptionnels lors de la reprise des compétitions, notamment à l’US Open : « La reprise a eu lieu à New York, pour l’US Open, dans un stade vide de spectateurs, mais avec des conditions fantastiques pour les joueurs. Chaque joueur avait une loge, et on pouvait assister aux matchs de tout le monde. J’étais à côté de Daniil Medvedev, en face d’Alexander Zverev. Un peu plus loin il y avait Dominic Thiem, Naomi Osaka… J’ai vu les entraînements de tout le monde. Nous avions des conditions vraiment très privilégiées. »

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