Ski : Le bilan tricolore après Courchevel-Méribel

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A Courchevel-Méribel, les Mondiaux à domicile n’ont pas été très fructueux pour l’équipe de France. Cependant, derrière Alexis Pinturault, la jeune génération se fait sa place.

Une quinzaine peu prolifique pour les Bleus. Du 6 au 19 février, Courchevel-Méribel accueillait la 47e édition des championnats du monde de ski alpin. Une grande fête pour le public français, même si la réussite n’a pas toujours été au rendez-vous sur la piste. Quelques déceptions, mais aussi des confirmations et de belles promesses pour le futur du camp tricolore.

Alexis Pinturault, l’orgueil du champion

La grande satisfaction de ces Mondiaux, c’est bien lui. Plus que jamais leader de l’équipe de France, Alexis Pinturault est allé conquérir deux médailles. Les deux seules breloques au bilan comptable pour les Bleus. Sur le Super-G, le 10 février, il va s’adjuger le bronze. Deux jours plus tôt, il était monté sur le toit du monde, en allant chercher l’or sur le combiné. Ce titre de champion du monde sur sa discipline phare veut dire beaucoup. Après deux saisons difficiles, loin de son gros globe de cristal de 2021, « Pintu » a été étincelant sur ses terres. Désormais, il compte sept médailles mondiales individuelles, à un pas d’Emile Allais (8) le recordman tricolore.

Des ratés, et des rendez-vous avec l’avenir

Derrière Alexis Pinturault, le reste du contingent français n’a pas conquis le moindre podium. Très attendu après son titre olympique à Pékin 2022, Clément Noël repart bredouille sur le slalom. Quatrième, il passe à trois petits centièmes d’une médaille de bronze. Même déception pour Tessa Worley, pour ce qui étaient ses derniers Mondiaux. Malgré une deuxième place après la première manche de slalom géant, sa sortie de piste sur le deuxième tracé la disqualifie. Vice-champion olympique, Johan Clarey s’en va sur une 23e place. Nastasia Noens faisait aussi ses adieux au public français, avec une 15e place en slalom.

Tout n’est pas si morose sur ces Mondiaux. Même si elle doit se satisfaire d’une médaille en chocolat, Marie Lamure (21 ans) s’est montrée déjà toute proche d’un podium mondial. Clara Pogneaux (20 ans, 25e du slalom), Léo Anguenot (24 ans, 12e du géant) ou encore Annouck Errard (23 ans, 21e de la descente) ont pu pointer le bout de leur nez.