Sainte-Mesme champion de France de polo 2019

C’est au Polo Club du Domaine de Chantilly que se sont disputées les finales du championnat de France 2019. Pour le titre, Sainte-Mesme a devancé Land Rover.

 
Ce n’est qu’en troisième période que Sainte-Mesme, superbement organisé autour de deux jeunes joueurs anglais recrutés par Birger et Robert Ström, Charlie Tighe et Ned Hine, a réussi à prendre l’avantage. Une victoire que raconte le handicap 5 français, Robert Ström : « C’était très serré au début, nos buts ne rentraient pas trop tandis que Land Rover jouait bien. Louis (Jarrige) et Coco (Corentin Lepape, sacré meilleur homme de la rencontre) ont livré un grand match. Je crois que nous avons pêché par excès de confiance, car nous avions gagné très facilement hier en demi-finale. Mais rien ne fonctionnait et nous avons commencé à nous poser quelques questions. Heureusement, dans la troisième période, nous avons réussi à prendre le dessus, mais ils sont vite revenus à égalité (5-5 après une minute en 4ème période), mais nous avons bénéficié de deux pénalités tout en dominant sur la fin, mais le match aurait très bien pu basculer dans l’autre sens. Cela n’a vraiment pas été facile aujourd’hui. »
 
L’une des forces de Sainte-Mesme est son organisation et notamment son recrutement : « Nous avons joué avec Charlie et Ned pendant tout le mois de septembre. En juin, nous avions déjà remporté l’Open de Paris avec Charlie, c’est un très bon joueur, très discipliné, qui est appelé à jouer le high goal en Angleterre. Ned est débordant de qualités, il n’a que 16 ans, il a une belle cavalerie avec une famille qui le soutient. Il a un très grand avenir devant lui. C’est un joueur à surveiller, car il va aller loin ». C’est justement le cheval de Ned, Snowflake, qui remporte le prix du meilleur cheval de la finale : « C’est une jument de 8 ans, nous confie l’heureux jeune propriétaire, c’est une pur-sang anglaise, elle est vraiment ma meilleure jument, nous avons joué du 15 goals ensemble en Angleterre. Cela fait trois ans que je la monte maintenant. »
 

Olivier Navarranne