Marseille-Cassis : les coureurs d’allure, des guides sur la route

SPORTMAG

Etendard dans le dos, les coureurs d’allure sont au cœur de Marseille-Cassis. Un rôle de timing, mais surtout de motivation et d’émotions.

Oriflammes accrochées sur le dos, ils sont facilement repérables parmi la foule des 20 000 participants de Marseille-Cassis. Sur la route, les coureurs d’allure font l’effort pour les autres. Sur chaque édition, ils guident les courageux qui s’attaquent au col de la Gineste, avec un temps affiché en grand sur le drapeau. « Cette année, on sera vingt coureurs d’allure, tous membres de la SCO Sainte-Marguerite », précise Mathias Viala, entraîneur au club organisateur et responsable des coureurs d’allure Run to Progress, parrainés par Hyundai et équipés par New Balance.

« Les gens nous remercient beaucoup »

Pour des chronos allant de 1h30 à 2h15, les coureurs d’allure sont des repères pour aider les amateurs à atteindre leurs objectifs, mais pas que. « Pendant la course, beaucoup de personnes viennent nous parler, discuter. On les guide énormément, que ce soit pour réussir leur temps ou leur donner des conseils. C’est vraiment un rôle agréable, les participants nous remercient beaucoup. Et c’est toujours sympa de se faire reconnaître d’une année à l’autre. », sourit Mathias, trois participations au compteur en tant que coureur d’allure. « Je me rappelle d’une dame qui m’a dit : c’est mon premier Marseille-Cassis et je cours très peu, ça va être dur pour moi. Je lui avais répondu « on va y aller ensemble, je ne vous lâcherai pas ! »

Motiver et rassurer

Pour réussir leurs objectifs de temps et être dans les clous, les coureurs d’allure se préparent. « On est tous capable de faire mieux que notre allure évidemment, pour être sûr d’aider les autres aux mieux et d’être dans le bon timing. Il y a tout un tableau de points de passage à respecter. Mais on y va aussi au feeling, le plus important est d’accompagner les participants dans les meilleures conditions. ». L’objectif n’est pas seulement le chiffre, mais avant tout le contact humain. « Notre rôle est de motiver, de rassurer. Finalement, les autres coureurs ne nous demandent pas tant si notre temps de passage est bon, mais plutôt de les soutenir pour aller au bout. La redescente sur Cassis est vraiment spéciale. On se retrouve moins à courir mais plus à hurler et motiver ceux avec qui on a fait toute la course ! C’est vraiment une incroyable expérience ». Rendez-vous dimanche 26 octobre à Marseille, pour une belle aventure jusqu’à Cassis.

Toutes les infos sur Marseille-Cassis : https://www.marseille-cassis.com/fr/

Quitter la version mobile