Roland-Garros : finale légendaire, Alcaraz triomphe !

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Après plus de cinq heures d’une finale déjà entrée dans la légende, Carlos Alcaraz remporte l’édition 2025 de Roland-Garros face à Jannick Sinner !

Cinq heures et vingt-neuf minutes de jeu, trois balles de matchs sauvées, un super tie-break… Des chiffres qui illustrent l’ampleur de ce moment de sport. En finale de Roland-Garros, Carlos Alcaraz et Jannik Sinner se sont livrés un duel homérique, légendaire, historique… Les qualificatifs et superlatifs manquent pour retranscrire ce combat d’exception.

Au bout de cette finale, la plus longue de l’histoire des Internationaux de France, Carlos Alcaraz triomphe, insubmersible, face à Jannik Sinner (4-6, 6-74-7, 6-4, 7-67-3, 7-610-2) dont la mécanique implacable s’est enrayée dans le super tie-break, au bout du bout de la bataille Porte d’Auteuil. Tenant du titre, Alcaraz reste maître de la terre battue parisienne.

D’abord Sinner, le cyborg

Plus solide mentalement dans les moments décisifs, Jannik Sinner empoche les deux premières manches. Intraitable au service, l’Italien installe son jeu irrésistible qui l’a mené à ce trône de numéro 1 mondial. En face, Alcaraz est dans le match, chaque jeu, chaque point, mais l’autorité du jeu de Sinner l’emmène largement en tête, alors que l’Espagnol est gêné par une poussière dans l’œil.

Et cette finale bascule dans la folie. Moins tranchant, Sinner est poussé à un quatrième set par son rival espagnol. Le digne héritier de Rafa Nadal ne lâche rien, comme son idole, et faire perdre à Sinner son premier set du tournoi. Au bout du 4e set, l’Italien est poussé à une manche décisive par un Alcaraz qui sauve trois balles du match sur son service pour faire basculer ce duel dans une autre dimension, dans la légende.

Puis Alcaraz, le combattant qui ne lâche jamais

Cinquième set, record déjà battu de la finale la plus de l’histoire du tournoi (4h42 auparavant, en 1982), et les deux hommes se livrent une guerre sans merci. Aucun des deux ne lâche, s’échangeant des coups fantastiques, devant des tribunes aussi admiratives qu’éberluées. On a droit à un super tier break, dans lequel Alcaraz lâche toute sa puissance et parachève son chef d’œuvre. Encore une fois, l’hymne espagnol résonne sur le court Philippe-Chatrier. Comme si le règne sans merci de Sa Majesté Nadal n’avait pas suffi, l’avènement du souverain Carlos 1er est total.

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