Redouane Hennouni-Bouzidi : « Je suis motivé à 400% »

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Spécialiste du 1500m, Redouane Hennouni-Bouzidi se projette sur ses prochains objectifs : les championnats du monde de para athlétisme à Paris cet été, un an avant les Jeux olympiques 2024.

Redouane, comment vous sentez-vous en ce début de saison ?

La forme est là, je monte en puissance crescendo. Je prends part au meeting de Marrakech dans une semaine. C’est un grand rendez-vous où je vais tout donner. L’objectif, c’est de faire un bon chrono, j’espère faire dans les 4 minutes, voire moins.

Quel va être le reste du programme en prévision des championnats du monde ?

Pour le moment, je n’ai signé que pour le meeting de Marrakech. Je préfère faire des courses avec les valides pour qu’ils me tirent vers le haut. En handisport, les meilleurs athlètes ne sont pas en Europe, il est donc difficile de me mesurer à haut. C’est pour ça que je cours principalement avec les valides, pour réaliser de très bons chronos.

Comment abordez-vous ces championnats du monde à Paris ?

Si je vais aux championnats du monde et je me dis que je peux faire 4e ou 5e, dans ce cas-là, il vaut mieux rester chez moi. J’ai bien l’intention de décrocher une médaille, et si possible l’or. Je prends les événements les uns après les autres, cette année, je suis vraiment focalisé sur ces championnats du monde, c’est mon principal objectif. Les Jeux de Paris 2024 viendront après.

« Tokyo m’a beaucoup apporté »

Ces Mondiaux à Paris, est-ce également un moment spécial à vivre en étant entouré de vos proches ?

Bien sûr, tous mes proches vont venir, ma famille et les gens de mon club surtout. Pour moi, c’est formidable de pouvoir vivre ça à domicile. C’est formidable, c’est grandiose, c’est vraiment un événement que j’ai hâte de vivre.

Vous parliez des Jeux, comment avez-vous vécu votre 4e place aux derniers Jeux de Tokyo ?

Je l’ai très mal vécu, c’était vraiment un moment difficile pour moi. Terminer 4e à moins d’une seconde du 3e, c’est dur. Mais j’ai beaucoup pris sur moi, je me suis remis à l’endroit. Tokyo, c’étaient mes premiers Jeux, c’est quelque chose qui n’est pas facile à gérer mentalement. Là, mon mental est bon. En ce sens, Tokyo m’a beaucoup apporté.

Justement, avez-vous le sentiment de continuer à progresser, à vous améliorer après cette première expérience aux Paralympiques ?

Tout à fait, même si j’ai été pas mal blessé depuis les Jeux, là je n’ai plus rien et sens que je suis reparti sur de bonnes bases. J’ai fait de très bonnes séances à l’entraînement et je suis très confiant en vue des prochains rendez-vous. Je suis motivé à 400%.