Philippe Grandemange : « Nous sommes sur une bonne dynamique »

Le championnat de France Universitaire d’échecs a eu lieu les 21 et 22 janvier à l’INSA de Strasbourg. Philippe Grandemange, le directeur régional du CRSU de Strasbourg, revient avec nous sur un des plus petits championnats universitaires, qui cette année encore, a été une réussite.

 

Le championnat d’échecs rencontre-t-il du succès ?

C’est la deuxième année consécutive que nous organisons ce championnat. C’est assez difficile d’atteindre les étudiants car ils ne dépendent seulement que des clubs d’échecs des universités. On ne connait pas bien ces étudiants. Pourtant, nous sommes sur une bonne dynamique : en 2015, il y avait 40 participants, 64 l’an passé et 73 cette année. Certains reviennent, et nous touchons de plus en plus d’académies. Il y en avait 13 représentées la semaine dernière, dont 10 classées par équipes (donc 4 étudiants minimum). Ce qui les attire, c’est que ce championnat est qualificatif pour le championnat Européen universitaire, qui aura lieu en Espagne.

Quel est le niveau des étudiants lors de ce championnat ?

Le niveau au sein de notre compétition est très bon. Cela fonctionne sur un système de points. Le N°1 mondial, en professionnel, arrive à un total de 2800 points. Sur le même format, plusieurs de nos étudiants ont atteint les 2500 points. D’ailleurs, le champion de France universitaire de l’an dernier est cette année professionnel. Cela prouve qu’il y a de la qualité chez les jeunes.

Quelles sont les nouveautés cette année ?

C’est un classement mixte, même si la majorité des participants sont des garçons. Nous décernons tout de même un titre de championne de France féminine. Nous avons également mis en place des animations autour de la compétition, avec notamment la projection et le commentaire des parties dans une salle différente et en streaming sur internet. Le public présent était spécialiste, et nous avons accueilli une centaine de personnes en deux jours. Le gagnant cette année est un étudiant de l’académie de Paris, Wojtek Sochacki.

Marion Pauzier