Patrick Caron : « Nous avons retrouvé le niveau d’avant Covid »

Comité de Seine-et-Marne de Judo

La Seine-et-Marne fait partie des territoires qui surfent sur une dynamique importante concernant la pratique du judo. Le département s’impose comme une référence au niveau national, comme l’explique Patrick Caron, élu au sein du Comité de Seine-et-Marne de Judo.

Quelle est la dynamique actuelle du judo en Seine-et-Marne ?

L’an dernier, avec 15 498 licenciés, nous étions le troisième département au niveau national. Actuellement, à la même date par rapport à l’an dernier, nous avons 270 licences de plus et nous sommes en quatrième position. Nous avons retrouvé le niveau d’avant Covid et nous espérons le dépasser assez rapidement. De plus, nous avons un total de 138 clubs qui sont très actifs sur le département.

Nous avons également un dynamisme important au niveau de l’école d’arbitrage dirigée par Gilbert Henry depuis plusieurs années. Beaucoup de jeunes s’y intéressent et s’investissent. En termes de résultats purement judo, il y a une très belle dynamique chez les jeunes à Chelles, avec des champions de France cadets, c’est une dynamique très positive que l’on retrouve dans plusieurs clubs phares du département comme Pontault-Combault, Coulommiers, Montévrain, l’AGPF 77 et de nombreux autres clubs.

Comment le Comité départemental aide-t-il et soutient-il les clubs au quotidien ?

Nous avons la chance d’avoir un Conseiller Technique Fédéral, Eric Chartier, qui est en contact très régulier avec les clubs. Nous proposons aux clubs un certain savoir-faire sur l’organisation d’événements et de compétitions. Nous proposons aussi des formations à destinations des enseignants et des dirigeants. Il y a également des actions menées de façon ponctuelle, je pense à des stages à destination des enfants. Dernièrement, on a participé à un stage au Japon avec 22 enseignants du département. Après, le dynamisme des clubs leur est propre, ils sont très indépendants et il n’y a pas d’ingérence de la part du Comité départemental.

« La Seine-et-Marne a augmenté sa surface de tapis à destination des futurs adhérents »

Les Jeux de Paris 2024 approchent, quel impact en attendez-vous pour la dynamique du judo dans votre département ?

On attend évidemment une belle fête concernant les Jeux Olympiques. En vue de la rentrée prochaine, s’il y a un afflux de nouveaux licenciés, nous serons prêts à les accueillir. Dans le cadre de l’opération des 1000 Dojos, la Seine-et-Marne a augmenté sa surface de tapis à destination des futurs adhérents. Des salles ont été rénovées, entre dix et quinze dossiers vont être finalisés avant le début des Jeux.

Les nouvelles formes de pratique, à l’image du judo santé, sont-elles devenues incontournables ?

Ça se développe beaucoup en fonction du dynamisme et des compétences des clubs. Effectivement, le sport santé, via la pratique du Taïso, se développe énormément. En parallèle, nous avons aussi des activités comme le jujitsu, le kata sportif, le kendo, etc. En Seine-et-Marne, nous sommes présents sur de nombreuses disciplines, la pratique est très ouverte avec des disciplines associées en plein développement.

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