Paris 2024 : La Vendée n’a pas résisté à la flamme

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Le Département de la Vendée a officialisé le relais de la flamme olympique sur son sol. Tout un symbole pour le territoire vendéen. 

L’olympisme fait sa place en Vendée. Le département ligérien ainsi que le comité d’organisation des Jeux olympique 2024 ont annoncé l’officialisation du relais de la flamme olympique sur le territoire.

“C’est une reconnaissance”

Avec ce passage, aussi symbolique qu’émotionnel, les acteurs du Département prônent la solidarité et une certaine gratitude. “C’est une reconnaissance accordée aux bénévoles des nombreuses associations vendéennes et pour les 200 000 licenciés sportifs présents en Vendée, a témoigné Alain Leboeuf, le président du Conseil départemental vendéen. Le Département démontre à nouveau qu’il est le premier partenaire du sport”.  

Pour Tony Estanguet, ce relais permettra au territoire de bénéficier d’une mise en valeur incontestable. “C’est un département qui a beaucoup d’atouts d’un point de vue environnemental. C’est très beau, atypique. Je trouve qu’il y a une logique. Nous sommes sûrs du bon accueil et de la réalisation d’images formidables”, a confié le président du comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris.

Un tracé encore en construction

Le parcours devrait être finalisé et rendu public d’ici le mois de mai 2023. “La flamme restera une journée en Vendée. Il nous faut identifier, avec les équipes du Département, les sites majeurs où la flamme passera”, a précisé Tony Estanguet. Une chose est sûre, elle ne pourra pas passer partout. “Nous allons devoir trouver des solutions entre les impératifs du COJO et nos envies”, a souligné Alain Leboeuf.

Il y a néanmoins de grandes chances que la flamme traverse les sites incontournables du territoire, tels que le Puy du Fou ou les Sables-d’Olonne. “Elle pourrait également passer du côté de Bouin, zone de production d’hydrogène, a-t-il ajouté. Les Jeux seront résolument écologiques. Le symbole pourrait être fort”. 

Estimé à 150 000 euros, le coût de sa visite semble avoir peu de valeur. “C’est tout simplement historique, résume Alain Leboeuf. Au regard de cette donnée, l’investissement est grandement rentabilisé, notamment à destination de nos bénévoles et de la jeunesse vendéenne”.