Paris 2024 : La poésie dans les rues de Paris !

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En vue des Jeux de Paris, le Labo des Histoires a créé le concours « Encore ! ». L’objectif : diffuser des écrits poétiques dans les rues parisiennes durant la compétition. Le concours est ouvert à tous, et ce, jusqu’au mois de février.

Quoi de mieux que la poésie pour embellir les rues de la capitale durant les Jeux olympiques et Paralympiques ? C’est le pari que s’est lancé le Labo des Histoires, une association encourageant à « faire de l’écriture un moyen d’insertion culturel et social ». Parmi les plus de 2500 ateliers d’écriture qu’elle propose, on retrouve donc « Encore ! ».

La thématique sportive apparait comme une évidence. Le concours invite les personnes à « écrire un message poétique percutant et court sur le sport et le corps pour aller ENCORE plus loin, plus haut, plus vite ». Du souvenir à la pratique, en passant par des objets mémorables, tous les moyens sont bons pour libérer sa créativité.

Depuis mi-septembre, les citoyens du monde entier peuvent envoyer leurs écrits en français, dans leur langue maternelle, voire même en patois. Une présélection sera effectuée au courant du mois de janvier. Enfin, le 12 février, le jury sélectionnera les créations finales.

Un projet soutenu par le monde associatif

« Encore ! » est porté par le Labo des Histoires mais soutenu par de multiples acteurs. En effet, des institutions parisiennes et franciliennes sont liées à ce projet, telles que la Ville de Paris, le Paris Université Club, le Red Star FC, le Théâtre de la Ville, la RATP et le CROUS de Paris.

Évènement international oblige, des structures culturelles et associatives du monde entier soutiennent le concours. On retrouve, par exemple, le réseau Writing our World, basé en Ouganda. L’Institut français, Nomad Education, Bloomberg Philanthropies ainsi que la Fédération Française des Clubs Omnisports apparaissent aussi parmi les partenaires.

Pour participer au concours, il suffit de poster son texte poétique sur le site internet du Labo des Histoires. Les inscriptions sont toujours ouvertes. Il faudra, néanmoins, attendre sept mois pour commencer à voir ces textes fleurir dans les rues parisiennes.

Théotime Léon Leverd