Olivier Panis : « Je compte en profiter à fond »

L’ancien pilote de Formule 1 Olivier Panis court depuis plus de 10 ans dans les stations visitées par le Trophée Andros, une compétition à laquelle il est particulièrement attaché. Rencontre.

 

Vous êtes fidèle au Trophée Andros depuis 12 ans. Comment cette compétition vous a-t-elle conquis ?

C’est un plaisir incroyable de conduire sur la glace, de contrôler et maîtriser sa voiture. C’est la glisse à l’état pur. Le Trophée Andros est une très belle compétition, avec des véhicules performants. Nous avons la chance d’évoluer dans de belles stations dans des endroits magnifiques. Il y un bel esprit de convivialité.

Comment vous situez-vous sur cette fin de compétition avec votre Audi A1 Quattro et la team Comtoyou Racing ?

Je suis actuellement 7e au classement de la catégorie Elite Pro puisque j’ai loupé une épreuve. Mais j’ai remporté la Course 1 à Isola 2000 le 12 janvier et la Course 2 à Lans-en-Vercors le 27 janvier. Le plaisir de la victoire est d’être aux avant-postes est le plus important. Je vais essayer de gagner des courses jusqu’à la fin de la compétition le 9 février au Stade de France. Je compte en profiter à fond, d’autant plus que j’ai la chance de faire ça avec mon fils Aurélien.

Vous serez d’ailleurs associés le 9 février au Stade de France au volant de la Plastic’Up 4×4. Que ressentez-vous ?

C’est fantastique ! Aurélien et moi partageons la même passion. C’est sympathique de voir la relève arriver. Je lui donne des conseils s’il m’en demande, mais vu qu’il est plutôt bon, je n’ai rien à lui dire de plus.

Le Trophée Andros fête ses 30 ans cette année. Comment jugez-vous son évolution ?

Le Trophée Andros n’a fait que grandir. Max Mamers et Frédéric Gervoson ont fait évoluer cette compétition de manière positive. Chaque année, il y a un plateau différent et relevé. Ils ont été les pionniers dans l’introduction des voitures électriques qui aujourd’hui remportent régulièrement la victoire.

Les voitures électriques représentent-elles l’avenir ?

En sport automobile, elles existent et elles ont leur place. Dans la vie de tous les jours, je ne sais pas si c’est l’avenir parce qu’il y a encore un problème d’autonomie.

Comment va se poursuivre votre saison après le Trophée Andros ?

Je suis consultant pour Eurosport et je vais suivre la carrière d’Aurélien. Avec l’écurie Panis-Barthez Compétition, nous avons un programme de onze courses. L’écurie a grandi pour être au niveau et commencer en compétition dans des conditions idéales. Les pilotes sont actuellement engagés sur l’Asian Le Mans Series, le championnat de courses automobiles d’endurance en Asie. Ils participeront aussi à sept courses de l’European Le Mans Series et aux 24 h du Mans.

Propos recueillis par Leslie Mucret