Nouvelle ère pour Rhoazon STAPS

Alors que la fin de l’année universitaire approche, l’association Rhoazon STAPS et sa nouvelle présidente Manon Gréau débutent un tout nouveau mandat. À travers notre échange, la présidente laisse entrevoir un bureau motivé à faire vivre la vie universitaire des STAPS rennais.

L’association Rhoazon STAPS a organisé son assemblée générale ordinaire en mars dernier, comment s’est-elle passée ?

Pour notre passation, nous avons réussi à avoir un amphithéâtre malgré la période Covid, quelques personnes sont venues, c’était plutôt cool. Nous avions également mis un lien de connexion pour que les personnes extérieures à l’association (non adhérentes ou membres du réseau de l’ANESTAPS, Association Nationale des Étudiants en STAPS) puissent suivre l’AGO en direct.

Je suppose que vous étiez déjà présente lors du mandat précédent, qu’en retirez-vous ?

L’année dernière, j’étais vice-présidente au pôle PCIS et aussi dans le pôle communication et marketing. Le pôle PCIS, « prévention, citoyenneté et innovation sociale » a été créé l’année dernière et le but était de montrer les autres missions de l’association en dehors des moments de cohésions, des moments festifs. De là, nous avons organisé des tombolas, la JNSH (Journée Nationale du Sport et du Handicap), des conférences de sensibilisation dans la fac. Nous avons aussi eu la volonté de changer notre communication sur les réseaux sociaux et de l’accès davantage sur l’ANESTAPS (Association Nationale des Étudiants en STAPS) notamment pour la santé, le sport. Finalement, nous étions assez nombreux dans ce pôle et même pour cette année, le bureau est convaincu différentes thématiques soutenues.

Deux mois après votre AGO, quels sont les objectifs poursuivis par l’association pour ce nouveau mandat ?

Le week-end prochain, nous organisons un week-end de cohésion pour le bureau, avec les nouveaux membres mais aussi avec les anciens qui le souhaitent. L’objectif est de faire des formations, d’apprendre à se connaître, voir un petit peu ce qu’on compte faire pour l’année prochaine et avec quelle équipe on avance. En dehors de ça, nous avons déjà eu l’occasion de faire 2-3 réunions et les vice-présidents ont également fait des réunions avec leur pôle. Pas mal de choses se sont déjà mises en place pour les projets de l’année prochaine. Cette année, à part le week-end de cohésion, nous n’avons pas le temps de faire grand-chose vu que c’est la fin de l’année mais justement, nous allons profiter des prochains mois pour réfléchir sur les différentes perspectives qui s’offrent à nous.

Comment comptez-vous gérer la situation sanitaire actuelle et vos activités ?

Pour l’instant, nous avons des idées mais nous avons encore du mal à nous organiser car nous ne savons pas comment la situation va évoluer d’ici septembre ni comment cela va s’organiser. On reste quand même assez confiant dans le sens où on pense pouvoir réaliser plus de choses que l’année dernière, mais pas non plus des gros événements comme on aurait aimé. On prévoit et on réfléchit à l’événement face à deux situations : une situation sanitaire plus apaisée et une autre où la Covid est toujours aussi présente et où règne l’incertitude. On essaye de toujours avoir deux options au cas où. Par exemple, nous réfléchissons à de nouvelles adaptations face au distanciel et à essayer de recréer du lien entre les étudiants notamment à travers des jeux en ligne. L’objectif serait de faire rencontrer les gens d’une même classe ou d’une même promotion. Mais l’idéal resterait tout de même un retour progressif à la vie normale et pourquoi pas, dans la mesure du possible, un week-end de cohésion entre tous les étudiants.

Comment les étudiants rennais sont-ils réceptifs aux nouveaux projets de l’association ?

Cette année, on est conscient d’avoir eu moins de visibilité auprès des étudiants et de réaction de leur part car nous n’avons pas fait d’évènement en présentiel. Pour autant, pas mal d’étudiants sont restés réactifs où notamment lors de la vente de pull à l’effigie du STAPS de Rennes et d’autres sont passés nous voir directement au bureau. Nous avons reçu pas mal de messages et d’encouragements pour la suite et notamment pour l’année prochaine. Les étudiants sont impatients.

Propos recueillis par Lorraine Biava