Natation : Marc-Antoine Olivier marque les esprits avant Tokyo

Cette semaine fût riche en émotions pour le jeune nageur Marc-Antoine Olivier. Sélectionné depuis décembre 2020 pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2021, le nordiste vient de remporter deux médailles d’argent en deux jours lors des Championnats d’Europe de natation.

A quelques semaines de Tokyo, Marc-Antoine Olivier a marqué les esprits cette semaine. Spécialiste de nage en eau libre et double champion du monde du 5km, il a remporté mercredi une première médaille lors du Championnat d’Europe de Budapest en Hongrie. Secondé par le nageur tricolore, Gregorio Paltrinieri a amorcé un sprint fatidique impliquant 8 nageurs au total dont trois italiens et trois français. Le lendemain, pour la course du 10km, Marc-Antoine Olivier a livré une course stratégique. Un peu frusté de sa seconde place lors du 5km, il espérait remettre les pendules à l’heure et atteindre la première place. Malgré sa résistance, son rythme régulier et son effort contrôlé, le médaillé de bronze du 10km au Jeux de Rio en 2016 s’est fait devancer de 11 secondes par l’italien Gregorio Paltrinieri. Le 10km, véritable distance olympique, a constitué un vrai test avant Tokyo 2021, lors d’une compétition qui s’est déroulée dans une eau deux fois plus froide : 16 degrés en Hongrie contre 30 degrés au Japon.
 

 
Avec des entraînements entre 80 et 90km par semaine, Marc-Antoine Olivier sera candidat à l’or pour Tokyo 2021. À moins de 100 jours du plus grand évènement sportif du monde, l’athlète se confie sur sa préparation : « en fait c’est loin et près à la fois. Ça laisse le temps de bien travailler, il peut se passer encore beaucoup de choses, mais d’un autre côté, ça passe très vite. » Alors qu’il constitue une vraie chance pour ramener une médaille d’or dans sa discipline en France, le programme est encore chargé avant les Jeux. Les championnats d’Europe était la première étape de ce programme. Dans un peu plus de 3 semaines, Marc-Antoine Olivier a rendez-vous en Hongrie et au Portugal durant deux semaines pour la Coupe du Monde. Par la suite, un stage en altitude de 4 semaines en Sierra Nevada en Espagne permettre à l’athlète de changer d’air et de se préparer à un court retour de quelques jours à Montpellier. Ensuite, il sera déjà temps de s’envoler pour Tokyo.

Lorraine Biava