Du 9 au 12 décembre, l’élite de la natation tricolore s’affrontera à Montpellier à l’occasion des Championnats de France, première compétition en bassin de 50m depuis les Jeux olympiques de Tokyo.
Quelques mois seulement après Tokyo, la natation tricolore est de nouveau sur le pont. Ou plus précisément, sur le plot de départ, prête à s’élancer à l’occasion des championnats de France en grand bassin, programmés du 9 au 12 décembre à la piscine olympique Angelotti de Montpellier. C’est donc dans l’Hérault que les principales têtes d’affiche de la natation française vont effectuer leur retour à la compétition.
« A Montpellier, on pourra compter sur les nageurs participants pour nous offrir une confrontation de qualité », confirme Julien Issoulié, Directeur Technique National au sein de la Fédération Française de Natation. « Après des championnats d’Europe en petit bassin à Kazan où Analia Pigree a offert à la France deux médailles et un record de France, et où les Français ont pour la plupart accompli de belles performances en battant leurs records personnels sur leurs distances de prédilection, ces championnats de France marquent le lancement d’une saison intense avec deux Mondiaux (Abu Dhabi en décembre et Fukuoka en mai), et un Euro (Rome en août). »
Un premier test avant une année chargée
Honneur aux dames : côté féminin, les têtes d’affiche seront de la partie. On pense bien sûr à Charlotte Bonnet, triple championne d’Europe 2018, qui sera à Montpellier pour faire le plein de confiance. Ce sera également le cas d’Anna Santamans, Fantine Lesaffre, Béryl Gastaldello, Mathide Cini, Marie Wattel ou encore Assia Touati, toutes en quête de sensations à l’occasion de ces championnats de France. Côté masculin, Jordan Pothain, Mehdy Metella, Yohann Ndoye Brouard, Grégoy Mallet ou encore Logan Fontaine seront également à suivre de près. « Tous sont impatients de retrouver l’ambiance et les sensations qui accompagnent cette emblématique compétition nationale », assure Julien Issoulié. « Montpellier sera le première réelle occasion pour les nageurs de se positionner parmi l’élite tricolore de la discipline et de poser les premiers repères d’une longue course de plusieurs années qui les mènera jusqu’aux Jeux olympiques de Paris 2024. »
