Karaté – Nancy Garcia : « Une fierté de représenter sa région »

Nancy Garcia of France (+68kg) during the Day 2 of the Karate French Open at Salle Pierre Coubertin on January 26, 2019 in Paris, France. (Photo by Dave Winter/Icon Sport)

Membre de l’équipe de France de karaté, Nancy Garcia fait partie de la liste des 86 athlètes soutenus par la Région Sud. Une fierté pour la jeune arlésienne de pouvoir représenter sa région…

« Je suis très contente d’avoir été sollicitée par la Région pour le groupe olympique. C’est une fierté de pouvoir représenter sa région et j’espère pouvoir la représenter aux Jeux olympiques de Tokyo. Faire partie de cette liste va pouvoir m’aider à financer mes déplacements parce qu’on a beaucoup de compétitions à l’étranger. C’est une aide qui est énorme pour nous. »

La route vers Tokyo 2020

« Il faut être le plus régulier sur les compétitions. Le but, c’est d’avoir un maximum de points. Les qualifications sont assez compliquées. Pour les JO, il n’y a que trois catégories de poids, alors qu’en temps normal il y en a cinq. Moi je suis en +68 kg et la catégorie olympique c’est +61 kg. Ça regroupe les -68 kg et les +68 kg. C’est assez réduit. Les qualifiés d’office par rapport aux points sont les deux premiers mondiaux de chaque catégorie. Et s’il n’y a pas de qualifiés français, on a un TQO à Paris en mai, ce sera le dernier tournoi de qualification pour les Jeux. Et ils vont envoyer le numéro 1 français. L’année dernière, je me suis fait opérer du genou, donc j’ai raté trois ou quatre compétitions. Cela m’a un peu freinée par rapport à mes concurrentes et notamment les Françaises. Mais rien n’est joué, tout est encore possible et j’y crois. La blessure, c’est la hantise du sportif, parce que c’est frustrant de savoir que l’on ne peut pas avancer. Mais on va dire que l’année dernière, c’était moins pénalisant que cette année parce que les points ne comptaient qu’à 50 % pour les JO, et cette année c’est 100 %. Les points pris l’an dernier vont être divisés par deux pour le total final. »

Par Simon Bardet