Mondial volley 2018 : Ça se complique pour les Bleus

L’équipe de France masculine de volley a été battue par les Pays-Bas lors de son quatrième match de ce Mondial 2018, après avoir mené deux sets à rien (2-3). Les quatre premières places de la poule B se joueront sur les derniers matchs, les Bleus affrontant le Canada mardi.

 
Les Pays-Bas sont décidément surprenants ! Vainqueurs samedi du Brésil (3-1), les hommes de Gido Vermeulen ont enchaîné une troisième victoire de rang en renversant la France ce dimanche. Une bien mauvaise surprise pour les Bleus de Laurent Tillie qui, après avoir réussi une belle « remontada » dans le premier set (menés 3-10, ils avaient finalement empoché la manche 25-23), puis sorti un deuxième set très maîtrisé (25-19), ne sont pas parvenus à conclure. Victimes de Néerlandais qui se sont mis à lâcher tous leurs coups, les Français ont finalement cédé en cinq sets (23-25, 19-25, 25-21, 25-23, 15-13).

Victoire impérative mardi

Une bien mauvais nouvelle pour les Bleus, conscients d’avoir laissé passer non seulement une chance de finir à la première place, mais également de marquer de précieux points en vue du deuxième tour. « Ces deux défaites ne sont pas positives en vue du deuxième tour. Quand on mène 2-0, on doit gagner 3-0 et prendre le maximum de points, on ne le fait pas », se désolait le capitaine Benjamin Toniutti, très déçu. Il leur faudra donc élever leur niveau de jeu face au Canada qui, en cas de victoire face au Brésil, pourrait être assuré de terminer premier. Un match qui décidera donc de la suite du programme pour les tricolores.

Laurent Tillie :

« C’est dur, mais c’est le volley, les Néerlandais nous ont posé trop de problèmes. Nimir a continué à jouer et à attaquer très fort, on n’a pas réussi à le contrer et à le ralentir. Ils nous ont aussi posé beaucoup de problèmes en réception, du coup, on était beaucoup moins efficaces à l’attaque, on a perdu notre jeu et notre collectif, c’est surtout ça qui est dommage, on s’est un peu étiolés, on était grippés. Mentalement, cette défaite fait mal ».

La rédaction