Miguel Colomé : « J’évolue à mon meilleur niveau »

Le 13 avril, au Stade Pierre-de-Coubertin, Miguel Colomé défiera Abderrazak Batal, dans la catégorie M60, lors des finales Élite A de Savate boxe française. Un premier pas avant les championnats du monde en juin prochain.

 

Miguel, comment avez-vous obtenu votre ticket pour ces finales Élite A ?

Cela s’est passé du côté de Marseille, au mois de février, lors du tournoi qualificatif. J’étais dans une poule de cinq tireurs, avec quatre combats répartis sur deux jours. Dès le premier combat, j’affronte l’ancien champion de France, qui évoluait à domicile. Je gagne à la décision, ce qui me permet de me mettre en confiance et de très bien entamer ce tournoi qualificatif. Je gagne également mon deuxième match du samedi à la décision, ce qui me met en très bonne position. Le dimanche, mon premier adversaire déclare forfait. J’ai donc obtenu trois victoires, quant à mon dernier adversaire, je l’affronterai justement lors des finales Élite à Paris.

Avez-vous commencé à analyser le style de votre future adversaire ?

Tout à fait, j’ai déjà regardé pas mal de vidéos de lui. Avec mon entraîneur, on a donc déjà commencé à voir ce qu’on pourrait faire, ce qu’il faudra mettre en place lors de ce combat. Il faut mettre une stratégie en place en fonction de mes qualités, mais aussi en fonction des petites erreurs qu’il est susceptible de commettre.

Qu’est-ce qui a changé pour vous depuis votre finale d’il y a deux ans ?

Je pense que je suis meilleur qu’il y a deux ans et que j’évolue à mon meilleur niveau. J’essaye de m’améliorer tous les jours. Par rapport à il y a deux ans, je pense surtout que je suis plus percutant et que j’arrive plis souvent à avoir le dernier mot. J’ai toujours le même style, mais j’essaye de faire plus souvent la différence lors des changements de rythme.

Le fait d’évoluer à Coubertin est-il spécial à vos yeux ?

C’est certain que c’est un endroit mythique. Après, je pense que j’ai autant de pression que sur une finale classique. La pression, elle est nécessaire. Il faut que j’arrive à la rendre positive pour afficher mon meilleur niveau.

Les championnats du monde en juin prochain sont-ils déjà dans votre esprit ?

Évidemment. Mon but n’est pas d’être remplaçant en équipe de France, mais bien d’être le titulaire qui représente son pays dans la plus grande compétition internationale. Si j’y vais, ce sera pour être champion du monde. Comme lorsque je participe à n’importe quel gala, c’est pour gagner.

Propos recueillis par Olivier Navarranne