Michel Savin appelle au soutien des médaillés des JO 2018

« La France doit soutenir les athlètes médaillés cette année à Pyeong Chang. » Michel Savin, sénateur les Républicains de l’Isère et président du groupe d’études pratiques sportives et grands évènements, s’exprime sur la fiscalisation des primes versées aux médaillés olympiques et paralympiques de 2018.

 
Dans un communiqué, il rappelle que « les athlètes français ont remporté 35 médailles lors des Jeux Olympiques et Paralympiques d’Hiver de PyeongChang 2018. Largement médiatisés, ces exploits sportifs ont été fortement suivis et reconnus par les Français. Chacun des médaillés olympiques s’est vu attribuer une prime liée à sa performance en témoignage de la reconnaissance de la Nation. De plus, alors que le Président de la République recevait à l’Elysée les champions français, il leur promettait dans le même temps une défiscalisation de ces primes. Depuis les Jeux Olympiques de 1984 à Los Angeles, il est en effet de tradition que ces primes ne soient pas soumises à l’impôt. Cette exonération est un moyen de soutenir le sport de haut-niveau et la haute performance, alors que de nombreux sportifs connaissent des difficultés quotidiennes à financer leur pratique, leurs entraînements et leurs compétitions à travers le monde. »

Équité entre tous les athlètes olympiques

Le Sénateur de l’Isère interpelle : « En 2014, les athlètes français de sport d’hiver n’ont pas bénéficié d’une telle exonération, alors qu’elle a été ensuite rétablie pour les primes versées aux médaillés des Jeux Olympiques et Paralympiques de Rio en 2016. » Ainsi, Michel Savin souhaite que « les athlètes concourant aux Jeux d’Été et d’Hiver soient reconnus de la même façon alors qu’ils ont porté au plus haut-niveau les couleurs françaises ». Il demande donc « que soit inscrit dans le projet de loi de finances pour 2019 la mesure d’exonération fiscale pour les primes versées aux médaillés olympiques. Je déposerai au Sénat un amendement pour que cette mesure soit inscrite dans la loi ». Il rappelle enfin « qu’après avoir formulé cette demande en juin dernier, le gouvernement n’a apporté aucune réponse à ce jour ».

Leslie Mucret