Maxime Boyer : « Le côté défi physique de la MB Race me plaît »

Départ de la MB Race © Leslie Richard

Début juillet, Maxime Boyer a pris part pour la deuxième année consécutive à la MB Race. Il revient sur sa course et les difficultés rencontrées tout au long de l’épreuve.

Comment s’est passée la MB Race ?

« L’année dernière, je suis venu en mode découverte avec pour objectif le 140, tout en sachant que ça serait extrêmement difficile. Je suis parti un peu trop doucement. J’ai été bloqué 15/20 min dans le premier bouchon en haut de la première difficulté et j’ai été stoppé à la barrière horaire des 100km pour 19min de retard.

Cette année, le « plan de course » était de partir un peu plus fort afin d’éviter ce bouchon. Ça a plutôt bien fonctionné car j’étais 184e au « scratch » en arrivant là-haut au PK (Parcours Kilométrique, ndlr.) 15. Il n’y avait pas de bouchons mais j’ai pris chaud dans la montée car j’étais un petit peu trop couvert. J’ai eu beaucoup de mal à me remettre de ce petit coup de chaud, qui s’est transformé en défaillance physique au PK 40. J’ai dû m’arrêter, me réhydrater et manger pour avoir la force de repartir. J’ai dû perdre 20/30 min. PK 60, ça a commencé à aller mieux. Je voulais m’arrêter au 70e km, mais en descendant vers Megève, j’ai croisé un compagnon de galère (Bertrand) avec qui on s’est remotivé pour partir sur la 100. L’état du terrain ainsi que les conditions climatiques étaient bien moins favorables que l’année dernière. J’ai eu un souci mécanique au PK 80 qui m’a refait perdre au moins 45 min. On a fini par franchir la ligne d’arrivée des 100km vers 18h30. Soit 1h40 de plus que l’année dernière…

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans cette épreuve ?

C’est ce petit côté défi physique avec toute la préparation qui va en amont et l’ambiance générale est plutôt très agréable.

« Il est important de bien se connaître physiquement »

Comment tient-on sur 100 km dans cette course ?

Avec pas mal d’entraînement, du spécifique et un gros mental. Malheureusement, j’ai eu une coupure totale pour l’entraînement entre mi-mars et mi-mai, soit 2 mois sans sport et je l’ai payé sur la course. De plus, il est important de bien se connaître physiquement, savoir s’hydrater et s’alimenter suffisamment et au bon moment.

Quel objectif vous étiez-vous fixé ?

Finisher sur la 140.

Serez-vous de nouveau sur le départ l’année prochaine ?

Oui, je reviendrais avec plaisir mais pas seul comme cette année. J’ai eu du mal à me mettre dans l’ambiance de la course. Cela reste un week-end très coûteux lorsque vous gérez tout, tout seul (Inscriptions, transport, hébergement…). »