Maurine Atef : « J’ai vraiment envie de ce titre »

Championne du monde Assaut, Maurine Atef tentera ce 18 novembre, au Parc des Sports de Vandœuvre, de remporter la finale F60 des championnats du monde Combat. Une grande première pour la jeune tricolore de 26 ans.

 

Maurine Atef, comment avez-vous préparé cette finale ?

Avec beaucoup d’entraînement puisqu’il s’agit d’une grande première pour moi, je n’ai jamais disputé de finale de championnat du monde en Combat. Je dois avouer que je suis assez stressée, mais aussi extrêmement déterminée. J’ai hâte d’y être pour être performante. J’ai vraiment envie de ce titre.

Qu’est-ce qui a motivé votre passage de l’Assaut au Combat ?

J’ai commencé par l’Assaut, mais j’ai toujours eu en moi cette rage et cette détermination de combattante. Après mon titre mondial en Assaut, j’ai voulu m’orienter vers autre chose afin de me fixer un nouvel objectif. Je me suis logiquement tourné vers le Combat. Ce n’est pas un choix facile, car c’est complètement différent au niveau des entraînements. C’est une pratique beaucoup plus dure avec plus d’impacts, plus de bobos. On se fait moins mal en Assaut. Je dois avouer que c’est beaucoup plus intense depuis que je fais du Combat.

Qu’a représenté le titre mondial en Assaut dans votre progression ?

C’était quelque chose de très important de remporter ce titre. J’ai commencé par l’Assaut et j’avais donc une réelle envie d’être performante dans ce domaine-là, pour ensuite changer et me mettre au Combat. À mes yeux, le Combat représente le plus haut niveau, mais je ne me voyais pas y arriver sans briller en Assaut avant. C’est un titre qui m’a permis de me dépasser.

Qu’est-ce qui vous attiré vers la Savate boxe française ?

Une amie m’a conseillé ce sport quand j’étais plus jeune et, depuis, je n’ai jamais arrêté. Mon parcours a fait que je me suis ensuite diversifié dans différentes boxes, comme le kick-boxing ou le muay thaï pour acquérir d’autres expériences. On a un peu tendance à rencontrer les mêmes personnes en Savate, j’ai donc voulu m’ouvrir à de nouvelles perspectives. Je suis évidemment revenue à la Savate boxe française, c’est mon sport, celui dans lequel je m’épanouis pleinement.

Vous considérez-vous comme une ambassadrice de la Savate boxe française ?

Tout à fait, j’ai vraiment envie de faire connaître notre discipline. Notre sport est peu médiatisé alors qu’il mérite d’être connu, il incarne des valeurs importantes. Si je peux apporter mon aide pour faire connaître notre discipline je le ferai sans hésiter.

Olivier Navarranne