Masters de Pétanque : Bonetto en route vers le triplé

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Impressionnante sur la fin de l’été, l’équipe wild-card arrive très fort au Final Four des Masters 2022. Le canonnier Mickaël Bonetto peut réaliser un triplé inédit.

Le parcours 2022

Après des débuts discrets, la wild-card a terminé l’été en trombe. Encore cinquième du général à Thaon-les-Vosges, l’équipe Bonetto a commencé sa percée à Six-Fours-les-Plages, où elle a décroché la médaille d’or. Après une nouvelle demie à Trévoux, la 6e en 7 étapes, les Roses l’ont de nouveau emporté à Nevers. Avec deux victoires d’étapes dans la musette et une place de deuxième au général, cette équipe arrive à Romans-sur-Isère avec le statut d’épouvantail. Porté par une montée en puissance et flamboyante sur ce mois d’août, Bonetto surfe sans doute sur la meilleure dynamique. Une fois ces joueurs lancés et la mire bien réglée, rien ne semble pouvoir les arrêter…

L’effectif

La star de l’équipe, c’est lui. Mickaël Bonetto, tireur hors-pair et chouchou du public est un sacré showman sur le carré d’honneur. A 28 ans, le canonnier représente l’avenir, et déjà le présent de la pétanque. Sa saison 2022 est exceptionnelle, avec un titre champion de France, partagé avec sa femme, Marine Tur, et celui de champion d’Europe (doublette mixte). Le week-end dernier, il a encore signé une superbe compétition pour devenir vice-champion de France doublette avec David Riviera, son coéquipier aux Masters. C’est avec lui et Christian Fazzino qu’il a remporté le titre l’an passé. Après ses victoires en 2019 et 2021, « Micka » Bonetto est en route vers un triplé consécutif inédit. A ses côtés, l’artilleur peut compter sur une équipe solide. Riviera est un pointeur expérimenté, le Niçois Pierre Lucchesi est capable de prendre feu et de sortir des coups exceptionnels, tandis que « Moineau » Feltain apporte cette sérénité et fiabilité qui fait du bien dans les moments décisifs. Peut-être de quoi arriver dans la peau d’un favori à Romans.

L’adversaire

Comme l’an dernier, Bonetto retrouve l’Italie. Pour les Transalpins, la dynamique est inverse. Diego Rizzi et sa bande ont commencé très fort, en remportant les deux premières étapes. Depuis, les Italiens ont quelque peu baissé le pied, sans coups d’éclat mais toujours aussi réguliers dans la performance. Malgré un effectif assez jeune et moins expérimenté que d’autres formations du plateau, la Squadra Azzura a prouvé cette saison avoir ce qu’il faut pour remporter de grandes parties et jouer la gagne. Ce duel pourrait se jouer en grande partie sur la réussite au tir (75% pour l’Italie sur l’été, 71% pour Bonetto). Entre les deux formations, on est à une victoire partout. Les Italiens l’ont emporté à Trévoux, la wild-card à Nevers. Une certitude : ce choc au sommet a déjà le goût d’une finale, et la partie promet d’être âprement disputée.