Massilia Cup 2019 : retour sur la 2e journée

Après une journée de vendredi plutôt calme, les 107 équipages engagés dans cette Massilia Cup ont connu une journée plus compliquée…

 
C’est sous de fortes rafales d’Est que les 105 concurrents ont accueilli la décision de Florence Baudribos Georges Korhel et Jean-Pierre Mannetstatter, les trois présidents des comités de course, de reporter le départ des régates de la journée à 14 heures. Chez Marine Pailloux, qui barre le Grand Surprise Arlequin et François, son père, qui a remporté le premier Tour de France à la Voile en 1978 sur Marseille, on sent à la fois du bonheur et de la complicité mais aussi une vraie détermination. « Nous sommes huit à bord, et cette année nous courons à nouveau en monotype. Comme il y a quinze voiliers de 9,50 mètres parfaitement identiques, on régate à armes égales, et l’on espère faire aussi bien que l’an dernier où nous avions terminé troisièmes », explique Marine, Cécile Poujol, qui a disputé la Route du Rhum 2006 en Class40, assurant la tactique à bord. Samuel Cartier, responsable des événements nautiques au CNTL, qui coordonne les trois comités de course et veille au bon déroulement de l’épreuve sur l’eau l’avoue, « il n’y a même pas eu discussion avec le comité de course sur le fait qu’il n’était pas raisonnable de faire partir la grande course de 100 milles vers Porquerolles, mais de proposer aux onze solitaires une boucle de 20 milles au départ de la rade Nord, avec l’archipel du Frioul à laisser à tribord et une marque à contourner au large. »

> Le résumé de la 1re journée

Dans un vent oscillant et très variable de secteur Est-Sud Est, variant entre 10 et 25 nœuds et dans une mer parfois bien formée, les neuf classes ont pu disputer deux manches. Thierry Berger, ancien sélectionné olympique et champion d’Europe de Flying Dutchman, tacticien sur le Grand Surprise Vieux Farceur barré par Loïc Fournier-Foch, est un fidèle de La Massilia : « C’est l’une des très rares régates que je fais, car très pris par mes obligations professionnelles, mais j’adore ce rendez-vous. » Le vent s’étant finalement évanoui après une impressionnante tornade au large de Planier, les flottes Osiris et les solitaires IRC ont vu leur parcours côtier réduit à Pomègues. Ce dimanche, pour la dernière journée, le soleil devrait faire son retour. Retrouvez l’ensemble des résultats sur www.cntl-marseille.com, rubrique documents de course.

La rédaction avec le CNTL