Marseille veut miser sur le vélo

Ville très encombrée par la circulation automobile, la cité phocéenne a proposé une série de mesures pour désengorger le centre. Avec l’arrivée des vacanciers et des beaux jours, le vélo est l’une des solutions choisies par la municipalité.

La tension commençait à devenir véritablement problématique pour les usagers à bicyclette à Marseille. Entre les bus, les automobilistes pas toujours très soucieux des règles de courtoisie envers les deux roues et le manque de voies réservées, pour ces derniers c’est parfois un chemin de croix de rouler dans la capitale Bucco-Rhodanienne. Alors, la Ville a décidé de réunir l’ensemble des acteurs du transport pour trouver des solutions à ce problème d’engorgement. A l’image de la Métropole, des mairies de secteur, du parc national des Calanques et de RTM. Il fallait donc proposer des idées pour apaiser le littoral sud, selon les prérogatives de la municipalité.

Plusieurs solutions ont été mises en place pour corriger les différents problèmes. Ainsi, une zone 30 va par exemple être mise en place au départ de l’Escale Borély pour longer le littoral. De nouveaux parkings et places de stationnements vont permettre aux automobiles de pouvoir se garer plus facilement. Et ainsi ouvrir davantage la route aux cyclistes. La société Lime, connue pour ses trottinettes en libre-service, va déployer prochainement pas moins d’un millier de vélos électriques. Tous les acteurs présents lors de cette consultation ont aussi voulu acter le développement des stationnements pour les vélos. A l’avenir le désengorgement du littoral sud passera par la création d’un sentier douanier, la création et l’allongement de voies vélos et l’augmentation des cadences de bus pour limiter l’afflux de véhicules. Mais surtout pour ouvrir le littoral aux déplacements propres.

Alexandre Pastorello