Margot Laffite : « La télé n’est pas toute ma vie »

Margot Laffite

Présentatrice depuis 2014 de l’émission « Formula One » sur Canal+, Margot Laffite n’a pas suivi le parcours classique d’une animatrice de télévision. La fille de l’ancien pilote Jacques Laffite évoque sa trajectoire et se penche sur la nouvelle saison de F1.

 

Votre parcours scolaire s’est arrêté au Bac…

Effectivement, je n’ai pas fait d’études. Je m’étais inscrite en Fac de lettres et langues après le Bac, mais je n’y suis allée que deux fois. A l’époque, j’étais cavalière et je souhaitais en faire mon métier. Malheureusement, cela ne me permettait pas de gagner ma vie. J’ai donc travaillé dans le restaurant de ma tante et commencé à faire de l’automobile, au Trophée Andros. A 23 ans, j’ai eu l’opportunité de faire des essais pour « Automoto ». J’écrivais également des billets sur les Grands Prix de Formule 1 pour le magazine « Sport ». Ensuite, j’ai commencé à présenter l’émission « v6 » sur AB Moteurs. C’est à ce moment-là que j’ai pris la décision de me consacrer pleinement à l’animation.

Étant la fille de Jacques Laffite, avez-vous baigné dès votre plus jeune âge dans le milieu de la F1 ?

Mon père a arrêté sa carrière quand j’avais seulement 5 ans et demi. Je ne me suis jamais rendue sur un Grand Prix avec lui. Il ne voulait pas. A la maison, on ne parlait guère de sports automobiles. Ceux-ci ont commencé à prendre de la place dans ma vie lorsque j’ai eu 16 ans et que je suis allée aux 24 heures du Mans pour la première fois. Plus jeune, je n’ai jamais éprouvé de fanatisme ou d’admiration pour un pilote.

Cela fait désormais quatre ans que vous travaillez sur Canal+. Quel bilan dressez-vous ?

Un bilan hyper-positif ! Sur Eurosport, chaîne sur laquelle je présentais « Dimanche F1 », j’ai fait mes armes, mais j’étais encore novice en la matière. Je n’étais pas encore totalement aguerrie lorsque je suis arrivée sur Canal+. Au départ, j’étais consultante dans « Formula One ». J’ai tout de suite constaté que le niveau de professionnalisme était très élevé. Sur la chaîne cryptée, rien n’est laissé au hasard ; il existe un vrai savoir-faire. On m’a donné ma chance. Depuis, j’essaie constamment de me remettre en question pour progresser.

Comment préparez-vous l’émission « Formula One » ?

Cela dépend des Grand Prix, si l’on se trouve sur place ou non. A chaque fois, une trame de l’émission, qui est divisée en trois parties avec deux coupures de publicité, est établie à l’avance. En fonction de la course, il y a des aléas, comme lorsqu’un invité se décommande. Mais généralement, rares sont les surprises de la sorte.

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