Madelon Catteau : « Garder le positif malgré tout ce qui m’arrive »

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9e de l’Open Eau Libre de Martinique sur 5km, absente sur 10km, Madelon Catteau vit une période compliquée. Et pour cause : le Covid a rattrapé la nageuse de la Team SPORTMAG.

Madelon, comment ça va ?

Je suis en Martinique, le but était de participer au 10km, qui était l’une des courses les plus importantes de ma saison. Elle servait de sélection pour les championnats du monde qui auront lieu cet été. Cette année, nous n’avons pas de championnat d’Europe, c’était donc la course à ne pas manquer. Malheureusement, ma préparation a été fortement perturbée. J’ai attrapé le Covid il y a quelques semaines, ce qui est tombé au très mauvais moment. J’étais sûrement déjà en période d’incubation lors du Giant Open, qui était ma première grande course de la saison. Avec Philippe Lucas, nous avons donc décidé ensemble de déclarer forfait sur le 10km en Martinique, et que je m’engagerais que sur le 5km.

« Après le Covid, j’ai enchaîné avec une infection des bronches »

Moralement, comment vivez-vous ce moment ?

C’est très frustrant. On a fait un très gros travail de préparation, je sortais de gros chronos et j’étais donc contente, ça revenait bien à l’entraînement. C’était vraiment de très bon augure pour la qualification pour les championnats du monde. C’était une période très exigeante et engageante, mais je savais pourquoi je le faisais.

Sur le Giant Open, mes performances n’étaient pas vraiment à la hauteur de mes espérances. Il s’est avéré qu’au moment de l’étape finale du Giant Open, des relevés indiquaient que j’avais un taux trop élevé d’acide lactique dans les muscles. Deux jours après la finale, je suis positive au Covid. Sur le moment, c’est forcément dur à encaisser. J’ai été très malade, j’ai donc dû arrêter de nager. Quand la reprise a sonné, avec l’échéance qui s’approchait de plus en plus, je suis peut-être revenue un peu tôt dans l’eau. Plus les jours avançaient, plus j’étais mal. Après le Covid, j’ai enchaîné avec une infection des bronches. Je n’ai donc pas eu le choix, j’ai dû m’arrêter. Physiquement, ça ne suivait plus.

Votre programme de la saison est bouleversé. Avez-vous une idée de vos prochaines échéances ?

Pas du tout ! On va rapidement prendre des décisions sur le reste de ma saison avec Philippe Lucas. J’essaye de garder le positif malgré tout ce qui m’arrive. Je me dis qu’il vaut mieux que tout cela arrive cette année plutôt qu’en 2024. J’essaye de voir les choses comme ça.