L’ULM s’envole en région Sud

Fédération Française d'ULM - FFPLUM

Fort de résultats probants à très haut niveau, le Comité régional ULM de la région Sud entend continuer de développer une discipline qui attire de plus en plus de curieux.

Depuis le début du mois de septembre, de nombreuses disciplines vivent une reprise dynamique en région Sud. C’est notamment le cas de l’ULM. « Notre sport regroupe six classes : le paramoteur (classe 1), le pendulaire (classe 2), le multiaxe (classe 3), l’autogire (classe 4), l’aérostat ultra-léger (classe 5) et l’hélicoptère ultra-léger (classe 6) », détaille Noël Mazaudier, vice-président du Comité régional ULM de la région Sud. « Aujourd’hui, le paramoteur est la classe qui se développe le plus. La discipline est issue du parapente et du parachute, à laquelle sont venus s’ajouter un moteur et une hélice. »

Une discipline qui bénéficie, en région Sud, des excellents résultats des athlètes locaux. « Pour le paramoteur, nous avons notamment Cyril Planton, qui a décroché une médaille d’argent sur les derniers championnats du monde. Ce résultat est une très bonne surprise, il a performé de manière extraordinaire. En France, le haut niveau est en train de prendre de l’ampleur et c’est évidemment une vitrine importante pour nous », confie Noël Mazaudier.

Aujourd’hui, 200 pilotes brevetés sont de la partie en région Sud. Un chiffre « qui va évidemment progresser grâce aux élèves qui seront brevetés dans les mois ou années à venir », confie le vice-président du Comité régional. « L’engouement est au rendez-vous. J’enseigne le paramoteur et chaque jour, je reçois au moins un appel d’un futur élève. Les très bons résultats décrochés lors des derniers championnats du monde sont une très belle promotion aux yeux des gens qui s’intéressent au paramoteur, mais qui n’ont pas encore sauté le pas. Ils sont de plus en plus à souhaiter venir se former. »

200 pilotes brevetés en région Sud

Une discipline technique, mais qui demeure « accessible à tous », assure Noël Mazaudier. « L’âge minimum pour passer son brevet est de 15 ans. Nous avons même des personnes de plus de 60 ans. Pour ma part, je prône le fait de commencer par le décollage à pied, ce qui est assez physique. Mais une fois que la technique est acquise, le poids n’est plus vraiment un problème. Nous avons à cœur de faire découvrir la compétition au plus de pilotes possible. Il est bénéfique qu’ils s’approprient la compétition pour transformer leur pratique loisir, cela leur permet d’être plus performants et sécurisés dans leur pilotage. »

Une politique de développement fort que le Comité régional ULM de la région Sud entend poursuivre. « Nous voulons renforcer notre communication sur les réseaux sociaux, qui sont un moyen d’informer et d’aller chercher de nouveaux pratiquants. L’autre axe, c’est le développement d’événements. Nous avons plusieurs temps forts au cours de l’année, je pense notamment au Régional organisé chaque année au mois de juin. Tous les pilotes de la région peuvent venir pratiquer, voir quel est leur niveau, d’améliorer leurs performances en toute sécurité, etc. Tout cela permet aux pilotes de progresser et d’apprendre ce qu’est la compétition. »

Actif tout au long de l’année, le Comité régional ULM de la région Sud sera très actif durant le mois d’octobre, notamment du côté de Saint-Martin-de-Castillon. Les 8 et 9 octobre, place au premier rassemblement régional des femmes pilotes d’ULM. Une semaine plus tard, les 15 et 16 octobre, c’est la compétition régional microlight qui prendra place dans le ciel du Vaucluse.

Plus d’informations sur www.ulm.provence-alpes-cote-azur.ffplum.fr