Les STAPS unis face à la crise à Limoges

Depuis plus d’un an, la situation sanitaire actuelle perdure et impacte le monde sportif mais également les associations étudiantes. Comme nous l’explique Camille Thurmes, présidente du BDE Limouzi’STAPS, il faut savoir utiliser chaque situation pour pouvoir se ré-inventer et répondre aux problématiques actuelles.

Quel a été l’impact de la Covid-19 et de la situation sanitaire sur l’association et sur la réalisation de vos projets ?

C’est vrai que cette année a été assez compliquée pour nous car personne dans l’association ne connaissait la Covid-19. Tout le monde avait l’habitude de nos événements festifs et sportifs qui regroupent du monde. Cette année, nous avons dû trouver de nouvelles solutions, rebondir et nous nous sommes réinventés. Nous avons trouvé de nouveaux projets répondant aux problématiques mises en avant avec cette crise sanitaire. Depuis le début d’année, nous avons lancé une épicerie sociale et solidaire, nous faisons des dons de carte internet et des prêts d’ordinateur. Nous souhaitons également mettre en place une friperie du sport.

Quels ont été les objectifs poursuivis durant toute cette année ?

Nos objectifs sont tournés vers la proximité et l’aide envers les étudiants. Avant tout, l’objectif a été de ne pas lâcher, d’être déterminé et de faire perdurer les projets initiés sur du long terme. Les problématiques de précarités soulevées cette année sont des problématiques qu’on retrouve tout le temps chez les étudiants. La crise sanitaire du Covid-19 les a simplement révélées. Notre objectif était de nous adapter et de nous renouveler. Celui de maintenant est de faire perdurer toutes les actions mises en place cette année.

Est-ce que la situation sanitaire a également eu un impact sur l’organisation de l’association ? Comment avez-vous fonctionné pour faire vivre la structure ?

Comme toute entreprise, comme toute association, nous fonctionnons avec un revenu financier qui découle, pour nous, des soirées étudiantes, de certains évènements et de ventes. Cette année, nous avons dû faire davantage attention à notre trésorerie avec des revenus limités. Nous avons dû prendre en compte différents facteurs pour savoir où mettre notre argent, comment l’utiliser à bon escient, tout en sachant qu’il était important de ne pas engager de frais pour des événements qui pouvaient se voir annulés

D’un point de vue personnel, qu’est-ce que cette année a pu vous apporter ?

Forcément, je ne m’attendais pas à m’engager dans une année si compliquée. Pour autant, je suis très fière car l’ensemble de l’équipe a réussi à se mobiliser pour aider nos étudiants et être au plus proche d’eux. Nous avons réussi à créer un nouveau projet, à partir sur de nouvelles bases et ça nous a tous apporté. Je pense aussi que cela permet de se remémorer les choses essentielles et même si ça a parfois été dur, cette année reste extraordinaire pour moi et je pense aussi, pour le reste de l’association.

La fin de votre mandat approche, pouvez-vous nous expliquer comment construire une nouvelle équipe dans une situation aussi compliquée ?

Depuis quelques mois, nous avons commencé à réfléchir à tout ça. Au début, on se posait pas mal de questions et notamment comment continuer dans l’associatif avec l’incertitude que crée le contexte sanitaire. À Limoges, nous avons la chance d’avoir des personnes très motivées et convaincues des projets menés cette année. Ils ont envie de les continuer l’année prochaine. Tout se construit petit à petit, on ne se fait pas de souci par rapport à ça. Petite exclusivité : notre passation se fera début juin !

Propos recueillis par Lorraine Biava