Les Pays de la Loire : une Ligue universitaire féminine et dynamique

Claire Martz, professeure d’EPS, est également directrice de la Ligue universitaire des Pays de la Loire depuis trois ans. Elle a trois assistantes à ses côtés ce qui fait de l’association une Ligue 100% féminine dans laquelle le basket-ball, la voile, l’aviron ou encore l’ultimate sont les disciplines qui marchent le plus fort.

 
Pouvez-vous nous présenter la Ligue des Pays-de-la-Loire universitaire ?
Nous sommes une association de type loi 1901 multisports rattachée au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, déconcentrée de la FFSU. Notre mission est de promouvoir et d’organiser les compétitions sportives universitaires et de former des étudiants à l’arbitrage et à la responsabilité associative, ainsi que de faciliter la conciliation entre études et pratique sportive. Le comité directeur est composé d’un collège d’étudiants et un de non étudiants (9 de chaque) élus. Au quotidien, à la Ligue, nous sommes quatre femmes, la seule à être 100% féminine : une directrice, trois assistantes. Je fais le lien entre le comité directeur, les institutions et la FFSU. Deux salariés à temps plein sont embauchés, une personne est mise à disposition par Profession Sport. Nous avons un ou deux services civiques et régulièrement des stagiaires. Le siège est à Nantes, mais trois autres pôles à Saint-Nazaire, Angers et Le Mans sont importants. On essaye de relancer celui de La Roche-sur-Yon.
 

 

Structurer l’offre des compétitions

 
Quels championnats proposez-vous ?
L’objectif est de structurer l’offre des compétitions, d’anticiper les besoins et de répondre un maximum aux demandes des étudiants. Pour les sports collectifs, nous proposons un championnat de district avec pour finalité le titre de champion d’académie, un championnat des écoles et un autre des universités qui peuvent aboutir à un titre de champion de France. En sport individuel, ce sont des championnats d’académie qualificatifs, soit pour les championnats de conférence (inter-régions), soit directement pour les France.
 
Quelles sont les manifestations phares au sein de votre Ligue ?
En septembre, nous organisons deux journées du sport universitaire à Nantes et à Angers, des tournois de rentrée pour les sports collectifs début octobre pour lancer la saison et enfin des championnats de France (raid multisports et handball N1-N2) et les Régataïades (aviron), une compétition universitaire internationale renommée, organisée chaque année à Nantes.
 
Dans quelles disciplines excellent les étudiants de la Ligue ?
Les équipes de basket féminin et masculin sont régulièrement récompensées avec quasiment tous les ans le titre de championnes de France en 3×3 chez les féminines. En sports individuels, la voile et l’aviron obtiennent des titres tous les ans et présentent une réelle dynamique. Le karaté fait souvent une moisson de podiums. L’ultimate également, les Pays de la Loire ayant été initiateurs du premier championnat de France en 2006.
 

 

L’haltérophilie et le pickleball comme nouveautés

 
Si vous deviez évoquer des sportifs universitaires à fort potentiel…
Caroline Hériaud (La Roche Vendée BC) n°1 mondiale du basket 3×3 fait aussi partie de l’équipe de l’Université de Nantes qui a décroché le titre de champion de France en 2019. Maxence Orange, nageur recordman universitaire du 100 m dos qui fait partie de l’équipe de France et Dnylson Jacquet, en karaté à l’Université du Mans. Champion de France universitaire cette année, il est dans le système de qualification olympique pour les JO 2020 en plus de 84 kg.
 
Proposez-vous des activités qui sortent de l’ordinaire ?
Oui, du tennis padel, des tournois de handball à quatre contre quatre. Pas de réels championnats, mais des activités en voie de développement. Parmi nos nouveautés, nous allons proposer de l’haltérophilie et du pickleball, une variante du tennis et du padel. Le champion de France de la discipline est à l’Université de Nantes. Il fera découvrir cette nouvelle discipline.

La Ligue en chiffres :
Par Victor Bolo