Les Hauts-de-France une région dans le vent

Les sports de plein air ont une belle place dans les Hauts-de-France, petit paradis pour les sports qui nécessitent du vent. Mais pas seulement.

 
L’Aisne, terre de marche nordique
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La marche nordique doit se pratiquer sur des terrains plats pour une remise en forme progressive ou sur des terres plus vallonnées pour un public plus aguerri. L’Aisne se prête formidablement bien à cette discipline, offrant une géographie qui répond à ces critères. En Thiérache, dans le nord du département, les circuits sont plats, ne demandant pas un gros effort physique, mais gardent un côté nature grâce à ses paysages bocagers et forestiers. En revanche, dans la campagne autour de Laon, les dénivelés en massifs entraînent une pratique plus sportive. La santé est un point avantageux de la marche nordique, car la pratique mobilise l’intégralité des masses musculaires et renforce davantage le cœur tout en ménageant les membres fragiles, mais l’ouverture culturelle en est un aussi. Jordan Jeanniot, indépendant à son compte, accompagne ses groupes ou des personnes en séance individuelle à la découverte du patrimoine de l’Aisne, avec les églises fortifiées de la Thiérache et les châteaux forts ou les abbayes, ou sur les routes du chemin des Dames et ses monuments. Par ailleurs, tout le département se mobilisera autour de la semaine Z’Aisne du 17 au 23 août, organisé par l’agence Aisne tourisme, qui mettra en avant les différentes activités de bien-être, dont la marche nordique.
Plus d’informations > https://www.jaimelaisne.com/
 
Le vent porte le kitesurf à Wissant
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Avec plus de 200 jours de vent par an, la plage du Grand site des Deux Caps, rattachée à la ville de Wissant, fait partie des cinq endroits les plus ventés de France. Ainsi, le spot de planche à voile en Côte d’Opale, sur les bords de la Manche, a connu une transition vers le kitesurf. Le vent fait beaucoup, mais la mer également. Les vagues et le courant sont bien présents dans ce plan d’eau du Pas-de-Calais, ce qui fait dire que si on apprend le kitesurf au Grand site des Deux Caps, on pourra le pratiquer partout ailleurs. Des écoles privées, dont l’École kitesurf Wissant, proposent des cours d’initiation, pour des personnes qui souhaitent simplement essayer et pour celles qui veulent atteindre l’auto- nomie. Wissant a l’avantage d’être proche des trois villes, Lille, Douai et Arras, et d’être facilement accessible également pour les Belges et les Néerlandais. Depuis l’immense plage de sable, qui ne présente aucun obstacle, la planche à voile n’a pas dit son dernier mot et il n’est pas rare de voir les deux supports se partager la mer.
Plus d’informations > https://www.pas-de-calais-tourisme.com/fr/homepage/
 
On se jette à l’eau aux Dunes de Flandre
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La côte des Dunes de Flandre s’étend sur 15 km de plages de sable fin sur le littoral de la mer du Nord. Il aurait été dommage de ne pas profiter des lieux pour pratiquer différents sports nautiques, non loin d’espaces dunaires préservés. De nombreuses associations nautiques sont hébergées sur quatre bases nautiques, équipements du Syndicat intercommunal des Dunes de Flandre, afin de faire vivre le littoral du nord via la pratique sportive nautique. Par exemple, à la base nautique de la Licorne, à Dunkerque, le choix est large entre les activités classiques – kitesurf, planche à voile, paddle – et celles qui sortent de l’ordinaire comme le char-à-voile, la bouée tractée et le longe-côte. Grâce à une gamme d’embarcations variée, l’équipe de l’École de voile des Dunes de Flandre propose des stages de voile légère et de voile habitable, tout en menant des actions de sensibilisation à l’environnement. Les vents dominants viennent de l’ouest, mais le plan d’eau demeure relativement abrité. La plage étant large, le mélange des activités et des différents niveaux de pratique est possible. La proximité avec l’Angleterre, la Belgique et le sud des Pays-Bas représente également un avantage, en particulier pour les stages de voile habitable.
Plus d’informations > https://www.lesdunesdeflandre.fr/le-sidf

 
Du sport et de l’histoire sur les terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle
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Dans le Pas-de-Calais, on compte 340 terrils, ces petites montagnes artificielles créées par l’accumulation des résidus miniers, de schiste et de grès. Contrairement à ce qu’on aurait pu penser, ces endroits ne sont pas stériles, mais abritent une biodiversité variée, dont des plantes rares. C’est pour cette raison que la population du Pas-de-Calais s’est mobilisée pour faire ouvrir ces lieux chargés d’histoire et ils ont eu gain de cause dans les années 2000 quand une soixantaine de sites ont été classés. Parmi eux, les terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle, à côté de Lens, qui sont les plus hauts d’Europe. Ces petites montagnes, seuls vrais reliefs de la région, sont devenues le terrain de jeu des amateurs de sport de plein-air. Des sentiers ont été balisés pour les randonneurs. En plus d’être au plus près de l’histoire minière du Pas-de-Calais, ils pourront découvrir une vue panoramique à 30 kilomètres à la ronde depuis le sommet. Les traileurs, les parapentistes et les vététistes se donnent également rendez- vous sur les terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle. L’association La Chaîne des Terrils développe également des activités sportives, comme de la course d’orientation, mais surtout assure un rôle pédagogique nécessaire pour préserver ce site classé.
Plus d’informations > https://www.pas-de-calais-tourisme.com/fr/homepage/
 
Les décors de la Somme à découvrir à vélo
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La Somme se découvre en pédalant grâce à des vélos-routes qui traversent le département. Ces chemins cyclables, conçus pour le tourisme et donc accessibles à tous, offrent des paysages très différents, selon les préférences. Par exemple, la voie V4 fait le tour complet de la côte de la Baie de Somme, du Parc Marquenterre à la pointe du Hourdel. Les décors sont variés, des dunes au nord jusqu’aux falaises au sud, sans oublier les trois ports traversés. À savoir qu’il existe également sept boucles cyclables découvertes autour de la Baie de Somme. La voie V30 débute à l’embouchure du fleuve et parcourt le département d’ouest en est jusqu’à Péronne, en passant par Amiens. Sur ce sentier qui passe dans les vallées, ce sont des paysages de marais et de tourbières que les cyclistes pourront observer, ainsi qu’une flore et une faune florissantes dans un milieu sauvage. La Maison des marais, rattaché à l’office de tourisme Baie de Somme, organise des visite guidée toutes les semaines, à vélo, mais également à pied et en canoë.
Plus d’informations > https://www.tourisme-baiedesomme.fr/
 
Un peu de hauteur dans la forêt de Compiègne

L’aventure débute dans la forêt de Compiègne, entre les arbres centenaires. Entre Compiègne et Pierrefonds, le parc Grimp à l’arb propose treize parcours d’accrobranche. Après un parcours d’initiation afin d’assimiler les règles de sécurité, c’est parti pour un périple entre les chênes sur pas moins de 150 ateliers, entre tyroliennes, différents types de ponts de singe, népalais, indiens ou encore tibétains, des passages avec lianes et des montées au filet. Trois parcours ont été aménagés pour les enfants à partir de 4 ans. Pour les adultes, il n’y a aucune limite d’âge. Cinq circuits à 2 m du sol et un sixième à 9 m sont classés « découverte » pour donner la possibilité à tous, même aux moins sportifs, de profiter de ces activités d’accrobranche. Une extension avec quatre parcours qui s’élèvent à 18 m du sol s’adresse à un public plus confirmé. Des mesures ont été prises au parc aventure Grimp à l’arb pour respecter les nouvelles réglementations sanitaires dans le contexte de la pandémie de Covid-19.

Plus d’informations > http://www.grimpalarb.fr/
Leslie Mucret