Lutte : les Bleus débutent leur quête à Nice

Les 18 et 19 janvier, Nice accueille la 46e édition du Grand Prix de France Henri Deglane. Un tournoi qui marque la première étape en 2020 pour les lutteurs français, avant les championnats d’Europe et les tournois de qualification olympique. Le point sur les objectifs des Bleus avec Patrice Mourier, responsable des équipes de France de lutte.

 
Qu’attendez-vous de ce tournoi Henri Deglane ?
C’est clairement un tournoi de préparation pour les championnats d’Europe, à Rome du 10 au 16 février, puis le Tournoi de Qualification Olympique européen, à Budapest du 19 au 23 mars, et enfin pour le Tournoi de Qualification Olympique mondial, à Sofia du 30 avril au 3 mai. Les féminines ne seront pas présentes lors de cet événement, le but de ce tournoi Henri Deglane sera donc d’évaluer les lutteurs en gréco-romaine et en lutte libre en vue des prochaines grandes échéances.
 
Avez-vous tout de même quelques certitudes ? Ou êtes-vous plutôt dans l’inconnu ?
Aujourd’hui, personne n’a encore son ticket, c’est un fait. Mais j’ai quand même quelques certitudes, je pense que plusieurs des athlètes qui étaient présents aux derniers championnats du monde ont tout pour être de la partie lors des différents tournois de qualification olympique.
 

 
Ce tournoi Henri Deglane est-il le meilleur moyen d’évaluer les lutteurs ? Certains ont des pics de forme plus tardifs…
C’est vrai, certains ne seront pas dans leurs meilleures conditions et ce n’est pas le rendez-vous sur lequel les entraîneurs ont le plus misé. Mais cela reste un tournoi important, la majorité des lutteurs sont à l’INSEP et préparent ce rendez-vous. Ils savent que c’est un tournoi qui compte pour la suite. Tous ont déjà la tête au TQO, mais ils savent aussi que toute la suite de leur saison passe d’abord par le tournoi Henri Deglane. Sans oublier que le plateau réuni sera de qualité, ce qui permettra d’évaluer nos lutteurs par rapport à la concurrence internationale.
 
Quels seront les objectifs lors des championnats d’Europe, prévus dans un mois ?
Les championnats d’Europe seront à l’image de ce tournoi Henri Deglane. Bien sûr, c’est une compétition internationale où nous nous devons de bien figurer et si possible d’aller chercher des médailles. Mais c’est aussi un moment de préparation, d’évaluation et d’amélioration en vue des qualifications olympiques qui arriveront ensuite très vite.
 

 
La lutte française est-elle aujourd’hui dans les clous pour avoir au moins un représentant par style aux JO de Tokyo ?
Pour le moment, nous n’y sommes pas. Les derniers championnats du monde ne nous ont pas permis d’avoir plusieurs qualifiés, c’est donc à nous de faire le travail sérieusement en ce début d’année pour être au rendez-vous à Tokyo. Cela dit, je reste plutôt optimiste. Nous avons de la qualité, ce que soit chez les féminines, en lutte libre et en gréco-romaine. Je suis convaincu que nous aurons au moins un représentant par style à Tokyo.
 

 

La sélection en lutte libre :

 

 

La sélection en lutte gréco-romaine :

 

Olivier Navarranne