Léonie Cambours : « Très hâte d’être aux championnats d’Europe »

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A 22 ans, Léonie Cambours est sélectionnée pour ses premiers championnats d’Europe. La pentathlète de la Team SPORTMAG sera à Munich cette semaine.

L’annonce de votre sélection pour les championnats d’Europe est tombée début août. Quelle a été votre réaction ?

C’est une grande fierté, et un aboutissement de cette saison. J’étais soulagée, car l’attente commençait à être longue ! Ça va être génial, avec toute l’équipe de France. J’ai déjà participé à des championnats du monde, en salle l’hiver dernier. Cette fois encore, c’est une grande compétition, j’ai très hâte d’y être ! A Munich, je m’attends à être devant un public de spécialistes, puisque l’Allemagne est un pays qui connaît bien les épreuves combinées. Il devrait y avoir de l’ambiance sur les épreuves !

« A titre personnel, j’aimerais battre mon record »

La délégation tricolore est élargie, pour permettre aux jeunes prometteurs de s’exprimer en compétition. C’est votre objectif là-bas ?

Oui complètement. La priorité est de prendre de l’expérience sur ce genre de grands championnats. Je vais essayer d’être à mon niveau sur toutes les épreuves, et d’apprivoiser l’environnement de la compétition. Il y aura du haut niveau, puisque beaucoup des meilleures mondiales sont européennes. Ce sera une compétition très relevée. Cette fois-ci, je pourrai aussi être avec mon coach, qui est accrédité. Ce n’était pas le cas à Belgrade, aux Mondiaux indoor, et je suis certaine que ça va vraiment m’aider.

En termes de résultats, qu’est-ce qui serait une compétition réussie pour vous ?

C’est clair que sur la ligne de départ, il y a deux groupes. Celles qui viennent pour la gagne et le podium… et les autres ! Je suis clairement dans la seconde partie, avec la 19e marque parmi les 24 engagées. Mon but est de me rapprocher le plus possible de la tête. A titre personnel, j’aimerais battre mon record. C’est sûr que ça serait le bon endroit et le bon moment pour le faire cette saison. Quel que soit mon résultat, si je bats mon record, je serai très satisfaite !

« Je sais que j’ai les armes pour me battre »

Est-ce une pression supplémentaire d’être la seule Française sur votre discipline ?

Ce n’est pas une chose à laquelle j’ai pensé non… Au niveau du public et des médias, je ne sais pas si cela va m’impacter. Je n’ai jamais été trop dérangée par la pression extérieure, c’est plus quelque chose que je me mets à moi-même. Je serai prête à donner le meilleur dans tous les cas.

Comment s’est passée votre préparation depuis juillet ?

Avec ma gêne aux ischios persistante, il fallait déjà adapter les entraînements. A la mi-juillet, j’ai eu le covid, et ça a vraiment tout perturbé ! Aux championnats de France espoirs (9-10 juillet), je n’étais vraiment pas au mieux. Je ramène une médaille d’argent sur la hauteur, mais le reste c’est un week-end que je vais plutôt essayer d’oublier ! Sur le moment, je mettais cette méforme sur le dos de la chaleur. Après coup c’était visiblement le début de la maladie… Pendant une semaine, j’étais à plat, et j’ai mis un moment à revenir à 100%. En particulier concernant le souffle, j’ai longtemps été gênée. Maintenant, tout ça est derrière moi, et je suis concentrée sur la suite ! Même si ma préparation n’est pas optimale, je sais que j’ai les armes pour me battre. Dans tous les cas, le dernier 800m se fera au mental !