Escrime : L’élite féminine a rendez-vous à Orléans

2907275 08/08/2016 Sofya Velikaya (Russia), left, and Cecilia Berder (France) during the womenu00e2u20acu2122s individual sabre quarterfinal at the XXXI Summer Olympics. Grigoriy Sisoev/Sputnik / Icon

Du 22 au 24 novembre, le Zénith d’Orléans accueille la 22e édition de la Coupe du monde sabre dames. Un événement qui a franchi un nouveau cap cette année, comme l’explique Jean-Louis Desnoues, président du Cercle d’Escrime Orléanais.

 
L’événement est qualificatif pour les JO 2020. Qu’est-ce que cela change pour le tournoi ?
Avec cette perspective de qualification pour les Jeux olympiques, nous avons noté une participation en forte hausse. Au total, 211 tireuses sont présentes, ainsi que 27 équipes. C’est un total que nous n’avions jamais atteint jusque-là. Le plateau est plus important en termes de quantité, mais aussi de qualité. Onze vainqueurs des précédentes éditions sont présentes, ainsi que plusieurs championnes olympiques et championnes du monde. Côté français, elles sont vingt sur la ligne de départ, dont sept orléanaises.
 
Quelles sont les autres nouveautés de cette édition 2019 ?
Nous retournons au Zénith d’Orléans, après avoir organisé la précédente édition du côté du Palais des sports. Le Zénith n’était pas disponible l’an dernier au moment de la Coupe du monde, c’est donc un vrai plaisir de retrouver cette enceinte. D’autant que nous prévoyons de la remplir, l’affluence promet d’être au rendez-vous. En partenariat avec l’USEP, 1 200 élèves seront également présents afin de découvrir l’escrime et bien entendu d’encourager les tireuses. Enfin, la médiatisation est en hausse, puisque la compétition est retransmise en direct sur La Chaîne L’Équipe. L’événement est soutenu par Orcom en tant que partenaire titre, nous avons donc franchi un nouveau cap cette année.
 

 
Justement, est-ce très encourageant en vue d’un possible rôle à jouer lors des Jeux olympiques 2024 ?
Nous le pensons, nous avons pour ambition de faire d’Orléans un lieu de préparation pour les escrimeurs et escrimeuses en vue des Jeux olympiques 2024. La démarche est déjà lancée. Par exemple, nous avons cette année relancé le stage de préparation qui a lieu avant l’organisation de cette épreuve de Coupe du monde. Ce stage a réuni pas moins de 14 nations et permet aux tireuses de se préparer dans des conditions idéales. Ce type de rassemblement permet de créer des liens d’amitié. D’ailleurs, nous avons régulièrement des tireuses qui nous assurent qu’Orléans est la plus belle épreuve de Coupe du monde.
 
De quel soutien bénéficiez-vous de la part de la part de la Région Centre-Val de Loire ?
C’est bien simple, la Région nous accompagne depuis toujours. C’est un soutien majeur et une vraie reconnaissance du travail que nous accomplissons depuis de nombreuses années. Nous disposons d’ailleurs d’une convention d’objectifs avec la Région. Bénéficier d’un fort soutien politique est essentiel à nos yeux, cela montre l’attachement du territoire à l’escrime et au club. Cela nous permet aussi d’envisager l’avenir avec confiance, notamment à propos de la rénovation de la salle que nous occupons. Cela fait vingt ans qu’elle a été construite et sa future rénovation est essentielle.
 
Aujourd’hui, quelle est la dynamique du Cercle d’Escrime Orléanais ?
Nous comptons toujours entre 300 et 330 licenciés. Le club s’est surtout imposé comme le premier club de sabre chez les dames en France. Les résultats sont au rendez-vous chaque année. Je pense aussi à l’épée, qui est la deuxième arme que nous proposons et qui ne cesse de monter en puissance.

Propos recueillis par Olivier Navarranne