L’édito de Jérémy Cadot, vice-champion olympique par équipes

Jeremy Cadot of France during the International Challenge of Paris fencing tournament (foil) on January 20, 2018 in Paris, France. (Photo by Dave Winter/Icon Sport)

Découvrez l’édito de Jérémy Cadot, vice-champion olympique par équipes.

 
J’ai commencé à pratiquer le fleuret à l’âge de 6 ans au Cercle d’escrime d’Hénin-Beaumont. C’est là que je suis tombé amoureux de ce sport, grâce à mon premier maître d’armes Fabrice Van Hems. C’est le club qui m’a formé et qui m’a rendu compétent.
Je suis inscrit au Cercle d’escrime d’Hénin-Beaumont, même si je m’entraîne à l’INSEP depuis 2007. De temps en temps, je reviens m’entraîner avec mon premier maître d’armes. Quand j’ai un blocage, c’est bien d’avoir son avis. Le club m’aide encore aujourd’hui à organiser et à payer les déplacements sur les étapes de Coupe du monde. Le Pas-de-Calais est ma terre natale, j’y reviens pour me ressourcer. Mentalement, c’est important.
Je suis en pleine préparation pour les prochains Jeux olympiques de Tokyo en 2020. Je dois me consacrer entièrement à ma discipline. Je m’entraîne et je me dégage des temps pour la récupération. Il est important que je puisse vivre de ma passion, ainsi, j’ai réussi à passer plusieurs partenariats avec la Région et le Département ainsi qu’un contrat d’images avec la RATP. La Région Hauts-de-France aide financièrement les sportifs de haut niveau de sa « Team », que ce soit les plus jeunes encore dans les études qui ont un double projet ou les plus âgés, comme moi, afin de parvenir à vivre sans avoir besoin de travailler.

Par Leslie Mucret