La dixième édition du Triathlon de Deauville se tient en cette fin de semaine du 23 au 26 septembre. L’opportunité pour les organisateurs de passer à la vitesse supérieure. Fort du soutien des collectivités locales, l’ambition est d’en faire la « référence française ».
Dix ans, et le triathlon de Deauville se rêve déjà plus grand. De ce jeudi 23 septembre jusqu’au dimanche 26 septembre verra s’affronter des milliers de triathlètes sur des distances allant de Débutants au fameux Ironman. En 2020, alors que l’évènement avait été reporté, plus de 8 200 sportifs de 45 nationalités différentes avaient pris le départ de la course. De quoi donner des envies de « plus » aux organisateurs.
Avec aujourd’hui 30 000 spectateurs, 800 bénévoles, et 1,3 millions d’euros de retombées économiques directes, la course n’attire pas seulement les concurrents mais est aussi devenue un vrai évènement d’ampleur. Ses instigateurs voient déjà plus loin : « Il faut qu’on devienne la référence en France », revendiquent les organisateurs auprès du journal Le Pays d’Auge. « Il faut qu’on aille chercher cette barre mythique des 10 000 participants qui nous permettrait d’être dans le top 3 mondial. C’est assez ambitieux mais on l’assume. »
Le changement, c’est maintenant
Dans ce sens, la dixième édition de cette semaine a déjà son lot de nouveautés. D’abord le nom, devenu Triathlon de Deauville Normandie pour marquer le partenariat essentiel avec la régions, mais aussi toutes les collectivités locales engagées. En plus des épreuves traditionnelles avec des courses jeunes, débutants et courte distance, un nouveau format est introduit. Le Full Distance, labellisé Iron avec 3,8 km de nage, 174 km de vélo un marathon de 42,195km à pied pour finir. Soit près de 8h d’efforts pour les premiers, tandis qu’une limite de 23h a été instauré. En serpentant à travers les communes normandes et étant un coup de projecteur sur la discipline, le Triathlon s’est imposé comme un acteur important en Normandie. La fête recommence, de ce jeudi 23 au 26 septembre.
