Le sport entreprise, axe fort du CROS Auvergne-Rhône-Alpes

CROS Auvergne-Rhône-Alpes

Le CROS Auvergne-Rhône-Alpes met en place un dispositif de sport entreprise à destination des clubs. Le but : créer des passerelles et des liens forts, comme l’explique Simon Contrepois, chargé de mission sport en entreprise au sein du CROS Auvergne-Rhône-Alpes.

Quel est l’objectif d’un tel dispositif ?

Nous voulons développer l’idée de mettre en activité les entreprises d’une part, mais aussi développer des offres au sein des associations sportives à destination des entreprises. Les associations n’ont pas encore pris en main cette thématique-là, alors que c’est un aspect qui peut les aider à développer leur modèle économique. Nous allons donc proposer plusieurs formations pour aider ces associations sportives à se lancer dans ce milieu-là. Côté entreprise, nous allons créer un accompagnement avec un diagnostic qui va nous permettre de connaître les besoins et les ressources de l’entreprise. L’objectif final est de pouvoir faire matcher des entreprises avec des clubs et comités en fonction des critères qui peuvent les rapprocher. Nous nous sommes entourés de plusieurs partenaires pour cela, dont la Ligue Auvergne-Rhône-Alpes de la Fédération Française du Sport en Entreprise qui a une expertise sur la thématique.

Est-ce un besoin important de la part des clubs ?

Nous avons fait une étude de plus d’un an pour s’assurer que c’était vraiment un besoin et que l’on ne parte pas dans un sens qui n’était pas utile. Justement, nous avons pu sentir un vrai besoin de la part des structures sportives associatives. Le secteur de l’entreprise est un secteur particulier qui demande des connaissances particulières, il y a un besoin sur ce sujet précis. Nous avons également pu voir que des associations avaient développé des offres à destination des entreprises, mais n’arrivaient pas à les promouvoir auprès des entreprises, car elles n’avaient pas le réseau nécessaire. Nous avons ainsi mis en place un partenariat avec des groupements patronaux comme le Medef, la CPME et la CRESS Auvergne-Rhône-Alpes. Ils vont nous permettre d’avoir accès à ce réseau d’entreprises et de pouvoir mettre en avant ces offres-là auprès des entreprises.

Après la crise sanitaire, le moment est-il idéal ?

C’est le moment parfait dans le sens où cette crise liée à la Covid-19 a permis de mettre en avant les besoins de pratique sportive pour tout le monde. On fait aussi prendre conscience aux entreprises que c’est leur rôle de maintenir leurs salariés en bonne forme, c’est un plus pour une meilleure productivité. Du point de vue de la santé, c’est donc le bon moment, pratiquer une activité sportive est important. Tout le monde trouve que c’est une bonne chose, il suffit de donner l’impulsion pour que ça parte.

Une phase de test est-elle prévue ?

Nous avons en effet d’abord opté pour un territoire test, qui est celui du département de l’Isère. Sur ce territoire, nous avons beaucoup d’associations sportives qui ont d’ores et déjà développé des offres. Je pense par exemple à la municipalité de Grenoble qui pratique du sport en entreprise. Ce test sera d’environ six mois pour voir comment ça prend. Durant cette période, nous communiquons auprès des entreprises et nous organisons des soirées d’informations destinées aux clubs et aux entreprises.