Savate : le Menez-Hom Kraon Boxing Club fait bouger le Finistère

Le Menez-Hom Kraon Boxing Club s’est vu décerné par la FFSavate les labels d’Or Performance, Jeunes et Savate pour tous pour l’année 2020. Une vraie fierté pour le club finistérien, comme l’explique Isabelle Delaplesse, sa présidente.

 
Comment avez-vous réagi au moment de l’attribution des trois labels d’Or ?
C’est avant tout beaucoup de fierté. C’est une récompense du travail effectué par tous les membres du club. Au total, une quinzaine de personnes gravitent autour du club tout au long de l’année. Je pense aussi aux parents bénévoles qui apportent leur aide. Cela fait treize ans que le club existe et l’obtention de ces trois labels est vraiment une belle récompense.
 

 
Quelle est la dynamique actuelle du club ?
Nous comptons 140 licenciés, un chiffre stable. Nous avons un public diversifié, avec pas mal de femmes mais aussi des jeunes. Il y a aussi des adultes, des seniors, des personnes qui pratiquent la compétition et d’autres qui viennent pour le loisir. Cette diversité vient du fait que l’on propose pas mal de choses. Il y a de la Savate boxe française bien sûr, mais nous avons aussi développé la Savate Forme et la Canne de combat.
 
Qu’est-ce qui vous a poussé à lancer ces deux disciplines ?
L’objectif était de proposer une offre différente et accessible au plus grand nombre. La Savate Forme, par exemple, plaît beaucoup aux mères de famille, tandis que la Canne de combat est pratiquée en bonne partie par des séniors. Tous les ans, nous proposons quelque chose de nouveau. Nous avons ainsi mis en place un créneau pour la pratique des 4 à 6 ans. Ce sont principalement des jeux autour de l’opposition. C’est une belle réussite, il y avait une vraie demande pour la pratique des tout petits.
 

 
Qu’est-ce qui fait la spécificité du club selon vous ?
Nous sommes très axés sur la formation et très diversifiés, aussi bien en termes de publics que d’activités proposées. Je pense que c’est grâce à cela que nous avons pu obtenir les trois labels. Il faut savoir que la discipline est assez peu connue dans le coin. Il y a seulement six clubs de Savate boxe française dans le Finistère. Faire bouger les a priori prend du temps, mais ça commence à venir. On sait qu’une aura commence à se créer autour du club.

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Propos recueillis par Olivier Navarranne