Le Lycée La Colinière de Nantes dans la cour des grands

Le lycée nantais La Colinière a participé aux championnats du monde scolaires d’athlétisme à Nancy.

Adepte du haut des classements nationaux d’athlétisme, l’équipe masculine du Lycée La Colinière de Nantes s’est propulsée dans une autre dimension au mois de juin dernier, en participant aux championnats du monde ISF (International School Sport Federation). Une première pour les six athlètes lycéens qui composaient l’équipe et qui allaient donc courir, lancer, et sauter, parés du maillot tricolore. Du haut de leur majorité, pour la plupart pas encore atteinte, ils se sont immiscés dans un univers qui leur était jusqu’alors inconnu.
Les garçons avouent avoir pris conscience de l’aventure qu’ils allaient vivre lors de la cérémonie d’ouverture, moment qui a particulièrement marqué les esprits. Les drapeaux des différentes nations flottant au vent, le serment prêté par chacune des équipes nationales, autant de choses témoignant de l’osmose entre le sport scolaire et les valeurs de l’athlétisme. L’effervescence a permis aux athlètes d’établir de nombreux records personnels, à l’image de Lorenzo Rique qui a signé le meilleur chrono de ces championnats du monde ISF sur l’épreuve scolaire du 300m haies (37’’71). Les Nantais ont atteint collectivement la sixième place de ce cet événement international, ce qui réjouit l’ensemble des tricolores et récompense l’intense travail que déploient les athlètes tout au long de l’année.
Outre l’aspect sportif, c’est aussi l’aspect humain qui restera dans les mémoires. Comme en attestent les danses brésiliennes auxquelles les frenchies ont participé avec plaisir, les moments de communion entre les nations ayant été au rendez-vous ! Quentin, Maël, Orféo, Hervé, Lorenzo et Simon ont tenu à remercier leurs entraîneurs, Guy-Michel Harscouet et Richard Cursaz, qui œuvrent ensemble au sein de la section sportive régionale des Pays de la Loire, mais aussi leurs partenaires d’entrainements restés à Nantes, sans qui « l’expérience n’aurait pas été la même ».

Sacha Pensec