Le Jura, un bol d’oxygène pour la marche nordique

La marche nordique est répandue dans le département du Jura, un territoire où les terrains vallonnés se prêtent à l’activité. Il existe plusieurs modes de pratique avec des objectifs différents, dont le sport santé.

La marche nordique est issue du ski de fond. Il n’est donc pas étonnant de retrouver cette activité dynamique où les bâtons sont utilisés pour allonger les foulées dans le Jura, territoire de moyenne montagne. « Le Jura est un terrain de jeu relativement classique pour la marche nordique », souligne Jack Carrot, référent régional de la discipline à la Fédération française de randonnée. « Les terrains vallonnés offrent des parcours adéquates pour cette activité en pleine nature. Il existe plus de 2 000 kilomètres de circuits de randonnée. »

Si la marche nordique peut se pratiquer de manière soutenue avec plus de tonicité et une cadence élevée, il est également possible de s’y adonner dans un but de sport santé, sans rechercher la performance. « Il existe plusieurs manières de pratiquer la marche nordique », explique Jack Carrot, qui est également instructeur de marche nordique. « On peut aller à une vitesse faible et rechercher un geste relativement complet pendant toute la durée de l’activité. » L’utilisation des bâtons, principal atout par rapport à la randonnée classique, s’inscrit aussi dans l’optique de favoriser le bien-être. « Le bâton soulage les articulations et mobilise des parties du corps qui ne le sont pas habituellement en randonnée, en faisant travailler les muscles abdominaux et pectoraux. » La position bien droite induite par les bâtons permet également d’augmenter l’amplitude pulmonaire et de bien s’oxygéner.

Les bâtons, un atout
Créer une émulation en club

Le Jura compte 900 licenciés à FFRandonnée, dans une fourchette similaire aux autres départements de la région qui se situe entre 800 et 1 200, à l’exception de la Côte-d’Or qui s’approche des 5 000 pratiquants. En tout, 19 clubs accueillent les adeptes de la marche nordique dans le Jura. « Plusieurs associations de randonnée ont développé cette activité pour attirer un autre public », relève Jack Carrot, qui prône la pratique de l’activité entouré dans une association, plutôt que seul. « Être en club, c’est être encadré, apprendre à utiliser les bâtons dans de meilleures conditions et à bon escient, et avoir des horaires qui poussent à sortir chaque semaine. C’est une manière de sociabiliser, de créer une émulation et de ne pas rester isolé. Cet aspect psychologique est aussi important dans le sport santé. » Plus d’informations sur jura.ffrandonnee.fr

Leslie Mucret