Le flop : pas de Coupe du Monde de rugby à XIII en France !

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La France n’organisera finalement pas la Coupe du Monde de rugby à XIII en 2025. La raison ? Le manque de moyens, évidemment…

Un flop pour éviter la banqueroute. Ce lundi, le conseil d’administration extraordinaire de France2025 était réuni. Le but : délibérer de la viabilité du modèle économique et financier de la Coupe du Monde de rugby à XIII en 2025. Le résultat est sans appel : « malgré tout le travail effectué par le Comité d’Organisation, la sécurisation d’un risque de déficit n’a pas pu être apportée », explique France2025 dans un communiqué.

C’est donc officiel : la France n’accueillera pas la Coupe du Monde de rugby à XIII en 2025. Une décision que France2025 tente de justifier, non sans difficulté. « Cette décision difficile est prise pour ne pas mettre en danger la robustesse des modèles de grands événements sportifs internationaux que la France veut porter désormais. » France2025 tente même d’être positif… non sans mal. « l’Etat renforcera l’accompagnement qu’il apporte au plan de développement du rugby à XIII porté par la Fédération. » Une promesse de plus…

Quel avenir pour le sport français ?

Voir la France renoncer à la Coupe du Monde de rugby à XIII, qui devait réunir quatre compétitions en une, est un gigantesque camouflet pour le sport français. A l’heure où de plus en plus d’événements sont annulés, peinent à être organisés ou à trouver des diffuseurs, ce sport français se dirige-t-il vers la banqueroute, derrière un arbre nommé Paris 2024 qui cache une bien triste forêt ?

De son côté, Luc Lacoste prend acte de la décision prise par le Conseil d’Administration du Comité d’Organisation France2025. Il indique par ailleurs, rappelant que le Comité d’Organisation est indépendant de la Fédération, qu’en qualité de Président de la FFR XIII, il réunira dans la semaine le Comité Directeur pour partager avec lui ses intentions face à cette situation. Ce feuilleton n’est donc peut-être pas encore terminé… mais il est nécessaire de se poser cette question : après Paris 2024, restera-t-il encore de l’argent pour le sport français ?