Le CROS Région Sud, lieu d’apprentissage grâce au service civique

Le CROS Région Sud accueille son premier volontaire en service civique depuis le 9 novembre. Annie Pappafava, vice-présidente de la commission éducation et citoyenneté, parle de sa mission et du rôle formateur du CROS.

 
Comment des jeunes peuvent effectuer un service civique dans le mouvement sportif de la Région Sud ?
Le CROS Région Sud a reçu l’agrément d’intermédiation qui lui permet de mettre des volontaires à disposition des ligues, des comités et des clubs qui n’ont pas d’agrément direct de leur Fédération pour des missions de service civique. Ces structures se mettent en lien avec Catherine Zanini, chargée de missions sport-santé et citoyenneté, afin de faciliter les démarches administratives. Le volontaire bénéficie alors d’un co-tutorat du CROS et de sa structure d’accueil.
 
Le CROS accueille-t-il des volontaires ?
Depuis le 9 novembre, le CROS a accueilli son premier jeune en service civique. Melvin Le Glaunec (photo) est accueilli pour une mission d’ambassadeur « Sport pour tous ». À l’intérieur du comité régional, il va découvrir les différentes thématiques du mouvement sportif, notamment celles en lien avec la commission sport santé, éducation et citoyenneté, mais pas seulement.
 

 
Pourquoi le CROS a franchi le pas ?
La crise sanitaire que nous traversons encourage et exige de répondre à un besoin de la jeunesse et du mouvement sportif. Le but premier du CROS en accueillant ce jeune est d’améliorer ses connaissances grâce au tutorat et de lui donner des outils pour mieux s’introduire dans le monde du travail par la suite. Nous allons mettre des moyens à sa disposition pour qu’il puisse découvrir le mouvement sportif et s’exprimer. Nous souhaitons que cette mission soit enrichissante dans la construction de son projet d’avenir. Le CROS a aussi la volonté de transmettre les valeurs du sport.
 
Qu’est-ce que ce jeune peut apporter au CROS ?
Notre seul critère de sélection est la motivation. Lors de l’entretien, nous avons constaté que les valeurs de Melvin Le Glaunec correspondent à celles du mouvement sportif. Après avoir découvert toutes les actions du CROS, il pourra s’impliquer dans une thématique dans laquelle il est plus à l’aise.
 

Sa mission a débuté pendant le confinement. Comment va-t-elle se dérouler ?
Une Circulaire permet au volontaire de répondre à toutes ses missions au CROS en présentiel et en distanciel. Melvin Le Glaunec va se rendre régulièrement dans les locaux du comité pour assurer la continuité de sa mission. Un carnet d’accompagnement et de suivi à remplir mensuellement a été mis en place dès son arrivée.
 
Comptez-vous ouvrir le CROS à plus de volontaires en service civique à l’avenir ?
Le CROS a obtenu son agrément pour six volontaires. Nous avons créé deux autres fiches de missions à remplir pour d’autres volontaires : celles d’ambassadeur « Sport et Éducation » et d’ambassadeur « Sport, Citoyenneté et Solidarité ». Des missions qui concerneront tout le monde au CROS.

Propos recueillis par Leslie Mucret