Le CREPS de Toulouse se rénove

Un nouveau bâtiment d’hébergement et une halle de beach-volley sortent de terre au CREPS de Toulouse. Ces chantiers font partie des rénovations constantes pour faire de l’établissement un outil efficace pour le haut niveau et dans l’application des politiques sportives.

 
Depuis des années, le CREPS de Toulouse engage un programme de rénovation de ses infrastructures, dans le vaste parc du Domaine Lespinet au sud-est de la ville, afin de continuer d’assurer au mieux ses missions d’accueil de sportifs de haut niveau, de formation aux métiers du sport et de l’animation et de soutien du mouvement sportif local. Deux grands chantiers, inclus dans le plan d’investissement pluriannuel, vont aboutir en 2021 : la création d’un nouveau bâtiment d’hébergement et d’une halle consacrée au beach-volley.
 

 

« Le début d’une longue liste »

Le nouveau bâtiment de cinq étages qui sera mis en fonctionnement en mars prochain va augmenter la capacité d’accueil du CREPS de Toulouse avec 90 lits supplémentaires. « Grâce à ce nouveau bâtiment, qui en remplace un autre, nous montons en gamme en termes d’accueil mais aussi de performance écologique », souligne Muriel Roth, présidente du CREPS de Toulouse. « Il nous permet de regrouper nos services administratifs, actuellement séparés dans trois lieux, dans un même endroit. » Une halle couverte de beach-volley va également entrer en fonction plus tard dans l’année 2021. Elle contiendra quatre terrains intérieurs et deux en extérieur. « Il s’agit d’un axe de développement du Pôle France senior en collaboration avec la Fédération française de volley dans la perspective des Jeux olympiques de Paris 2024 », explique Muriel Roth. « La FFV souhaitait avec un lieu d’entraînement et de regroupement adapté pour accueillir les équipes de France féminine et masculine. » Pour rappel, l’institut fédéral de volley-ball se trouve également dans l’enceinte du CREPS de Toulouse. « Nous avons des rénovations et des ambitions tout au long des années », insiste la directrice. Une salle d’haltérophilie a été livrée en octobre 2020. Des rénovations de la piste d’athlétisme et des aires de saut en longueur, ainsi que du gymnase « parquet » sont également prévues. « Et ce n’est que le début d’une longue liste qui est rendue possible grâce à la loi NOTRe qui a permis à l’État de transférer la gestion des CREPS aux régions », affirme la directrice. La Région Occitanie a investi 12,5 millions d’euros – dont 1 million a été pris en charge par l’Agence nationale du sport – dans les travaux du nouveau bâtiment d’hébergement. Ce montant fait partie d’une enveloppe de plus de 32 millions d’euros qui servira à faire des aménagements également dans les CREPS de Montpellier et de Font-Romeu.
 

 

Un outil pour le territoire

« Ces rénovations sont entreprises pour favoriser la performance des sportifs français aux Jeux olympiques de 2024, et plus loin en 2028 et 2032 », explique la directrice. Par ailleurs, le CREPS de Toulouse a été retenu comme Centre de préparation aux Jeux par Paris 2024 pour les disciplines du volley et du beach-volleyball, mais aussi de la boxe et de l’haltérophilie. Cependant, les travaux entrepris aux CREPS de Toulouse ne concernent pas uniquement le haut niveau. « Ils vont nous permettre d’appliquer toutes nos missions », insiste Muriel Roth. « Le CREPS est un outil pour les politiques publiques sportives. Nous mettons nos équipements à disposition des associations locales pour des entraînements ou des événements. » La nouvelle halle permettra de faire la promotion des sports sur sable, comme le beach-volley donc, mais aussi le beach-tennis ou le beach-hanball, des disciplines qui ne sont plus réservées au bord de mer. Le club féminin du Toulouse Métropole Basket bénéficiera des aménagements dans le gymnase « parquet ».

Leslie Mucret