Le Comité paralympique s’implante en Bourgogne-Franche-Comté

Depuis le début de la semaine, le comité paralympique et sportif français s’appuie sur une référente territoriale en Bourgogne-Franche-Comté. Marjolaine Astier, coordinatrice nationale au CPSF, évoque ce déploiement en région.

 
Quel était l’objet de la convention que vous avez signé avec le CROS mardi dernier ?
Le Comité paralympique et sportif français a signé une mise à disposition d’un bureau pour une référente territoriale pour le sport paralympique. Elle aura son espace au CROS, mais c’est une employée du CPSF. Depuis lundi matin, nous avons des référents territoriaux pour animer les réseaux sport et handicap à l’échelle locale. Nous nous sommes rendu compte que nous n’étions pas conscients des réalités à l’échelle territoriale. Le déploiement dans cinq premières régions, dont Bourgogne-Franche-Comté, a débuté lundi et nous comptons l’étendre à l’ensemble de la France.
 
Pourquoi la Bourgogne-Franche-Comté fait partie de vos régions prioritaires ?
Nous avons senti une bonne dynamique concernant le para-sport dans cette région d’où notre volonté de nous implanter là-bas. Nous avons connaissance des actions de grande envergure comme la démarche « Partageons nos sports » mis en œuvre par le Département du Doubs, mais pas de vision précise sur tout ce qui est mis en place.
 

 
Quelles sont les missions de la référente territoriale ?
Son rôle principal sera de connaître l’ensemble des actions qui se déroulent autour du sport et du handicap en Bourgogne-Franche-Comté et de mettre en lien les acteurs concernés pour développer les pratiques du para-sport dans nos différentes comités et ligues de nos fédérations affiliées. Le CPSF compte 39 membres, dont 13 fédérations délégataires.
 
Comment allez-vous travailler avec le CROS ?
Le Comité régional olympique et sportif de Bourgogne-Franche-Comté sera un soutien au niveau territorial. Nous pourrons compter sur son réseau auprès des acteurs du sport et du handicap. Le CPSF pourra aller directement à la rencontre des comités et ligues de fédérations.

Propos recueillis par Leslie Mucret