Le Comité Côte d’Or rugby et ses bénévoles « à 1 000% »

Prise en charge partielle ou totale des formations, maintien de la convivialité, nouvelles pratiques… Le Comité Côté d’Or rugby travaille pour le développement de son sport sur son territoire.

 
En Côte d’Or, le rugby a trouvé sa place. Dix-sept clubs ont été créés, dont quatre qui évoluent en Fédérale et tirent le niveau vers le haut. Le Stade dijonnais Côte d’Or travaille même pour monter en Pro D2. « Nous sommes bien implantés, le rugby se développe bien », estime Jean-Louis Delorme, président du Comité départemental qui travaille pour rester sur cette lancée. « Au CD 21 de rugby, nous sommes tous bénévoles à 1 000 %, nous sommes là depuis longtemps et sommes devenus amis. On répond présent quand les clubs ont besoin de nous. Quand les clubs en difficultés financières envoient leurs bénévoles en formation, le comité prend en charge une partie des frais, la totalité quand il s’agit de rugby féminin pour assurer son développement. »
 

 

Envoyer les bénévoles en formation

Le Comité Côte d’Or rugby est l’une des rares entités à proposer une formation de directeur de tournoi depuis une douzaine d’années. « C’est toujours bien d’avoir d’autres bénévoles au bord du terrain qui connaissent les règlementations et savent gérer les licences », souligne le président. « Une fois par an, nous organisons cette formation et permettons aux bénévoles de se mettre tout de suite en situation lors du tournoi des écoles de rugby du département. » En plus des formations, le Comité s’attache à prendre soin des bénévoles, notamment en les invitant à manger. « Ce sont des détails importants, nous souhaitons préserver le côté convivial », assure Jean-Louis Delorme. Par ailleurs, des sélections de jeunes sont amenées sur des tournois hors de la Côte d’Or pour découvrir de nouvelles équipes.
 

De nouvelles pratiques pour le futur

Depuis septembre dernier, le Comité rugby 21 planche sur un plan objectif stratégique pour les 4 ans à venir à la demande de la Fédération française de rugby. Il s’agit de lister les points forts et les points à améliorer. « Nous avons le handicap que le département est coupé en deux », explique Jean-Louis Delorme. « Nous devons travailler pour mieux implanter notre sport dans les zones rurales. Nous allons aussi nous pencher sur les nouvelles pratiques dont le rugby à 5, sans contact, qui prend bien. C’est une bonne discipline pour les catégories les plus jeunes, ça rassure les parents. » Pour assurer la relève du rugby côte-d’orien, il faut chercher dans le milieu scolaire grâce à des partenariats avec l’USEP et l’UNSS et aider par les conseillers techniques sportifs arrivés en septembre. « Nous incitons les clubs à contacter le rectorat et les écoles pour mettre en place des interventions », indique le président. « Mais ce n’est pas toujours simple parce qu’il faut former les enseignants. » Jean-Louis Delorme compte sur l’engouement autour de la Coupe du monde de rugby à l’automne 2019 et espère de bons résultats de la nouvelle génération de l’équipe de France : « ça peut faire tilt chez des jeunes ».

Leslie Mucret