Le BDE STAPS Clermont mobilisé au cœur de la France

Le BDE STAPS Clermont a obtenu l’organisation du prochain congrès ANESTAPS prévu en octobre prochain. L’occasion pour son président, Maxime Ballet-Roche, d’évoquer l’objectif de ce rassemblement ainsi que le vécu de la crise sanitaire.

 

Le BDE STAPS Clermont va organiser le congrès de l’ANESTAPS. À quoi servira ce rassemblement ?

Ce congrès est un événement politique. Il va y avoir des temps pour débattre d’une problématique (le sport à l’université, les jeunes dans le monde olympique par exemple), ainsi que des temps de formation. Le premier objectif du congrès national de l’ANESTAPS va être de former les bénévoles au local, pour pouvoir répondre du mieux possible aux diverses questions du moment. Cela va passer par des temps d’échanges sur différentes thématiques (la représentation, l’innovation sociale, la mise en place de projets locaux…). De plus, il y aura des temps de formation communs afin que, tous ensemble, nous réfléchissons aux réponses que l’on pourrait apporter aux problématiques actuelles, via la mise en place d’éventuel(s) projet(s).
 

Du côté de votre BDE, quels projets mettez-vous en place pour les étudiants ?

D’abord, nous travaillons à l’échelle locale sur la représentation. C’est-à-dire que des étudiants engagés dans notre association sont élus dans les différents conseils (universités, CROUS, gestion de notre UFR), pour débattre et apporter des solutions aux différentes problématiques que rencontrent les étudiants. Que ce soit au niveau des formations, de la précarité ou encore des infrastructures. De plus, notre BDE organise des projets d’innovations sociales, avec la Journée nationale du sport et du handicap que nous avons mis en place depuis trois ans par exemple. Nous organisons aussi des collectes de vêtements pour favoriser la seconde main et entrer dans une démarche écoresponsable.
 

Comment vous êtes-vous adapté à la crise sanitaire ?

La situation était dans un premier temps compliqué. Mais au final, l’ANESTAPS peut jouir d’une bonne adaptation. Nous nous sommes adaptés à la crise sanitaire par le biais du digital. Nous arrivons actuellement à créer du lien via les visio-conférences en allant rencontrer les étudiants au début des cours par exemple. De plus, nous arrivons à créer des événements, tout en respectant les mesures sanitaires actuelles. Récemment, le 44e congrès de l’ANESTAPS a même été organisé en virtuel. En revanche, le constat est indéniable, les associations fonctionnent au ralenti en cette période de crise sanitaire.
 

Avez-vous pour projet de faire des annonces pour la rentrée prochaine ?

Pour le moment, nous touchons du bois pour que le 45e congrès que nous organiserons dans 8 mois soit en présentiel. Cependant, nous ne faisons aucune annonce pour d’éventuels événements de rentrée. Nous sommes encore trop dans le floue vis-à-vis de l’évolution de la pandémie. Pour le moment, nous nous concentrons sur le congrès, et l’organisons comme s’il était en présentiel. Nous espérons que cet événement marquera la relance du monde associatif.

Propos recueillis par Mattéo Rolet