L’ANESTAPS entendue sur l’activité physique des étudiants

ANESTAPS

Une feuille de route pour le développement de la pratique sportive étudiante a été signée le 7 avril. Une très bonne nouvelle aux yeux de l’ANESTAPS.

Une avancée majeure pour l’ANESTAPS. L’Association nationale des étudiants en STAPS avait tiré, en septembre dernier, la sonnette d’alarme concernant l’activité physique et sportive des étudiants. L’association avait alerté sur l’urgence d’agir pour améliorer la place de l’activité physique dans la vie des étudiants.

Force est de constater que l’ANESTAPS a été entendue sur ce sujet. Le vendredi 7 avril, lors du septième atelier du cycle « Impulsion Politique et Coordination Stratégique », Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, ont signé une feuille de route pour le développement de la pratique sportive étudiante.

Cette dernière, également signée par France Universités, la Conférence des grandes écoles ainsi que la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs, vient concrétiser les nombreux mois de travaux collectifs et acter des engagements concrets et opérationnels, faisant largement écho aux recommandations formulées par l’ANESTAPS.

« L’ANESTAPS reste pleinement mobilisée »

Les mesures engagées pour valoriser la pratique et aménager le temps universitaire répondent aux propositions formulées par l’ANESTAPS, notamment l’attention portée à l’adaptation des rythmes universitaires ainsi qu’à la place donnée aux activités physiques et sportives dans les maquettes de formations. Pour l’association, il est par ailleurs essentiel de développer des méthodes pédagogiques innovantes, s’appuyant sur l’activité physique, afin d’amener directement la pratique aux étudiants au sein de leur cursus.

« Plus que la concrétisation d’une nécessaire démarche de co-construction, cette feuille de route doit constituer pour l’ensemble des mondes sportif et universitaire une boussole dans la mise en œuvre de politiques sportives universitaires durables », souhaite l’ANESTAPS dans un communiqué. « L’ANESTAPS reste pleinement mobilisée auprès de l’ensemble des acteurs concernés pour rendre ces mesures opérationnelles sur l’ensemble du territoire. Le développement d’une littératie physique pour l’ensemble de la population doit demeurer une priorité dans l’héritage social que laisseront Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Elle doit impérativement se construire pour les jeunes, avec les jeunes. »