Boxe – Laëtitia Arzalier : « Une opportunité que j’ai saisie »

Un an après avoir repris la boxe et six mois après son titre mondial WBF, Laëtitia Arzalier, du Ring Olympique Balaruc, va tenter demain de remporter le titre de championne du monde IBO lors du Gala de Cahors. Interview.

 
Êtes-vous prête pour votre combat demain pour le Championnat du monde IBO – poids mouche ?
Mon entraîneur au Ring Olympique Balaruc, Frédéric Perez m’a fait suivre une bonne préparation. Il a chargé le côté technique, les différentes combinaisons. Je suis bien dans mon corps et dans ma tête, maintenant je vais récupérer. Le changement d’adversaire (la Mexicaine Gloria Gallardo remplace la Serbe Nina Radovanovtich initialement annoncée, NDLR) n’a pas influencé ma préparation. Je connais le niveau d’un combat de Championnat du monde et je sais que ce n’est pas un match à prendre à la légère.
 
Vous avez remporté la ceinture WBF il y a moins de six mois. Qu’est-ce qui vous pousse à viser maintenant le titre IBO ?
C’est une opportunité que j’ai saisie de combattre dans une des plus prestigieuses compétitions de boxe. Frédéric Perez gère ma carrière. C’est lui qui me trouve mes combats selon les opportunités, le temps de préparation nécessaire, les circonstances. Je ne vis pas de la boxe. Il faut que les combats soient assez bien organisés pour ne pas me gêner dans mon travail et que je n’ai pas de pertes. Je ne vais pas me projeter pour la suite de ma carrière, je fais selon les combats qui se présentent à moi.
 
Vous avez arrêté la boxe pendant 2 ans, avant de reprendre en 2018. Comment avez-retrouvé votre meilleur niveau ?
Je suis revenue assez rapidement. La boxe, c’est un peu comme le vélo, ça ne s’oublie pas. Pendant ma pause, j’ai gardé une vie saine, je me suis régulièrement entretenue. Dès mon premier combat de rentrée au Gala de Cahors l’année dernière, j’ai vu que mon corps réagissait et je n’avais pas plus de doutes, uniquement l’envie de tout donner. Plus de six mois après mon retour sur les rings, j’ai décroché mon deuxième titre de championne WBF après celui de 2016.
 
Qu’avez-vous retenu de votre première participation au Gala de boxe de Cahors ?
J’en garde des bons souvenirs. Nous avons bien été reçus et je n’ai rien à redire sur l’organisation. Mais il faut savoir que pendant les compétitions, je suis dans ma bulle et je ne quitte pas mes entraîneurs.
 
Quels est votre regard sur le niveau des boxeurs et boxeuses d’Occitanie ?
Nous ne sommes pas dans la région où ça boxe le plus, mais ce sport est en train de se développer et le niveau monte. Les galas organisés en Occitanie, comme celui de Cahors, sont des chances pour les boxeurs du territoire de s’exprimer.
 

Propos recueillis par Leslie Mucret