La « carte passerelle » se met en place en Occitanie

Le CROS Occitanie accompagne le déploiement de la Carte passerelle sur son territoire. Amélie Berthe, chargée de projets, parle de ce dispositif qui a pour but d’amener les enfants de 8 à 10 ans vers les clubs.

Quel est le principe de la « carte passerelle » ?
La « carte passerelle » s’adresse aux écoliers en CM1 et CM2 licenciés à l’USEP (Union sportive de l’enseignement du premier degré) ou à l’UGSEL (Union générale sportive de l’enseignement libre). Depuis le 1er septembre et jusqu’au 17 octobre, ces enfants peuvent tester plusieurs sports et clubs pendant trois séances maximum par structures. Ce dispositif est national, impulsé par le CNOSF dans le but d’augmenter la pratique en club.
Comment s’implique le CROS dans le déploiement de ce dispositif ?
Le rôle du CROS est d’impulser une dynamique régionale avec l’USEP et UGSEL, de faciliter les relais dans les départements car les CDOS sont plus proches des clubs. Fin août, nous avons organisé une session d’information (photo) en partenariat avec le CNOSF pour présenter la « carte passerelle », ainsi que l’application « Mon club près de chez moi ». Une trentaine de structures ont participé à cette visio-conférence, ce qui est plutôt positif pour une première réunion d’information. Les CDOS ont la possibilité de mettre en place à leur tour une session pour les clubs et les comités de leur territoire. Le CROS fait aussi relais des informations de la « carte passerelle » sur ses réseaux sociaux et par mail.
 

 
Pourquoi avez-vous présenté « Mon club près de chez moi » dans la même session d’information ?
« Mon club près de chez moi » est une plateforme de géolocalisation où les clubs peuvent indiquer qu’ils participent à la « carte passerelle ». Au-delà de cette opération, l’application permet aux structures de détailler leurs activités, donner leurs horaires, dire si des créneaux sont consacrés à la compétition ou au loisir. L’application, assez complète, donne à un club la possibilité d’étendre sa communication.
Quel résultat attend le CROS Occitanie grâce à cette « carte passerelle » ?
En 2019, une expérimentation a été menée avec 30 000 écoliers dans trois départements, les Bouches-du-Rhône, l’Orne et la Vienne. Au final, 50% des jeunes ont ensuite pris une licence dans un club. C’est un chiffre plutôt encourageant et nous espérons un résultat similaire en Occitanie.
Avez-vous déjà travaillé avec ces deux fédérations de sport scolaire ?
Le CROS Occitanie a créé des liens avec l’USEP lors de groupe de travail. En revanche, nous n’avions pas vraiment de contacts avec l’UGSEL. Un des avantages de cette « carte passerelle » est de créer des rencontres qui pourront être utiles pour de prochains projets.
 

 
Le CROS va-t-il mettre en place d’autres projets en lien avec les jeunes ?
Septembre c’est le mois Sentez-Vous-Sport où le CROS proposent des actions tout public, mais aussi pour les jeunes. Nous allons faire des vidéos avec nos ambassadeurs Aurélie Godet, pour le wakeboard, et Enzo Giorgi, pour l’escrime handisport, où ils vont parler de leurs parcours et lancer des défis sportifs. Nous allons les transmettre aux jeunes pour que, soit ils relèvent le challenge, soit ils mènent une réflexion sur le quotidien d’un sportif de haut niveau, puis leur envoient de nouvelles questions.
Est-il possible de développer des actions dans ce contexte incertain dû à la pandémie de Covid-19 ?
Une réflexion est menée en interne au CROS pour rebondir et se réinventer avec de nouveaux formats afin de s’adapter à cette période qui risque de durer.

Leslie Mucret